Phacidium coniferarum
Phomopsis du Douglas (maladie en écusson de l'écorce)
Fréquence | |||
Agressivité | |||
Impact |
Position systématique : Champignon – Ascomycète - Leotiale
Hôtes habituels : Douglas, mélèze
Hôtes possibles : Pins
Localisation sur l'hôte : Tiges, rameaux
- Biologie
Ce champignon fait preuve d'une très large amplitude écologique. Dans la plupart des cas, il se comporte en saprophyte. Il colonise les rameaux morts de douglas (par manque de lumière) et en provoque la chute. Il est dans ce cas un agent d'élagage naturel.
Sur de jeunes sujets soumis à des stress hydriques, il se comporte en parasite de faiblesse et est à même d'attaquer les tissus vivants de l'écorce. Des voies de pénétration telles que des fissures dues au gel, des blessures dues à la grêle, au gibier ou aux rongeurs, semblent indispensables aux contaminations. La dissémination est réalisée en hiver par les pycnospores (forme imparfaite).
Enfin, chez le pin, il se manifeste également dans le bois lui-même où il se comporte en agent de bleuissement et porte le nom de Discula pinicola.
- Symptômes et éléments de diagnostic
- sur de fines pousses, dessèchement d'aiguilles et aspect brûlé de l'écorce des pousses
- pousses plus âgées, zone de rétrécissement desséchée et craquelée
- troncs : chancre en écusson (losange).
- Dégâts
- provoque la chute des aiguilles, puis le dessèchement de jeunes pousses
- occasionne des chancres sur les troncs et grosses branches.
- Confusions possibles
Une étude menée dans le Massif Central a permis d’identifier une flore cryptogamique variée associée aux chancres sur Douglas, mais Potebniamyces coniferarum, classiquement associé à ce type de symptômes, n’a jamais été observé. L’analyse sur échantillon au laboratoire est donc nécessaire pour établir le diagnostic.