Forêts - Maladie de la suie de l'érable

Cryptostroma corticale

La maladie de la suie de l'érable

			Fréquence
			Agressivité
			Impact

Position systématique : Champignon - Deutéromycète - Dématiacée
Hôtes habituels : Erables sycomores

Hôtes possibles : Autres érables
Localisation sur l'hôte : Troncs, branches

Biologie

La propagation de la maladie s'effectue principalement par les spores transportées par le vent. L'infection est sans doute réalisée au niveau de petites blessures. Le champignon se développe alors dans le bois, formant juste sous l'écorce extérieure une couche de suie sèche formée de spores minuscules d'un noir verdâtre à brunâtre. Cette couche d'environ 1 mm d'épaisseur se situe entre deux fins voiles continus de tissus fongiques. L'écorce en se craquelant libère les spores dans l'atmosphère.

Alors que le champignon se répand dans l'ensemble du bois des arbres morts ou des parties mortes, le bois des arbres vivants apparaît comme plus ou moins résistant et les arbres vivants infectés peuvent survivre à la maladie. La présence du champignon dans le bois se traduit par une altération de couleur. Le bois envahi ne montre pas un blocage de la sève brute dans les vaisseaux, aussi la chute des feuilles observée est sans doute due à l'intervention de toxines.

Symptômes et éléments de diagnostic

- Dessèchement de rameaux dont les feuilles s'enroulent et brunissent à la face supérieure

- Chute des feuilles sur une partie ou la totalité du houppier en été

- L'écorce se boursoufle et se détache aisément laissant apparaître une couche de "suie noire" correspondant aux spores du champignon.

- Le bois prend une coloration anormale brun-verdâtre à jaune.

Dégâts

La maladie survient sur les arbres les plus exposés aux sécheresses et à la chaleur. De fait, des pics épidémiques de la maladie sont observés 1 à 3 ans après des épisodes climatiques chauds et secs en été.

Flétrissement des érables

Chancre et boursouflures sur troncs