Forêts - Chêne pubescent

Quercus pubescens

Chêne pubescent

Implanté dans la partie méridionale de la France, le chêne pubescent n’est pas soumis aux mêmes types de ravageurs que les chênes sessile et pédonculé, plus septentrionaux.

Le bupreste du chêne, insecte thermophile, est de loin l’insecte ravageur le plus signalé sur chêne pubescent. Il occasionne des mortalités de branches éparses dans les houppiers qui, si elles sont répétées, peuvent amener à un affaiblissement de l’arbre. C’est surtout au cours des stades juvéniles de l’arbre, en particulier en plantation, que ces attaques sont le plus préjudiciables : elles provoquent des mortalités de la pousse apicale, et donc des fourchaisons. Avec le réchauffement climatique, cet insecte est amené à se développer.

Même s’il est plus résistant aux conditions estivales difficiles que les chênes rouvre et pédonculé, le chêne pubescent montre aussi plus de traces laissées par les canicules et les sécheresses successives auxquelles il est confronté. Sa sylviculture moindre, son implantation méridionale et son exposition aux températures élevés et stress hydriques récurrents participent pour une large part à l’explication de ce diagnostic. L’état de santé général de cette essence ne cesse par conséquent de se dégrader depuis plusieurs années, en particulier en zone méditerranéenne et dans le sud du Massif Central. Ce pourrait être éventuellement la conséquence du changement climatique.

Les défoliations printanières dues aux insectes phyllophages ont pour origine de multiples espèces dont les principales sont la tordeuse verte, la cheimatobie, et le bombyx disparate. Les conséquences des changements climatiques sur l'épidémiologie de ces insectes restent encore très incertaines.

Les attaques d’oïdium semblent moins dommageables que pour les chênes rouvre et pédonculé, mais cela est sans doute dû en partie à la localisation géographique de l’essence.