Neige

La neige est dangereuse lorsqu’elle est lourde, humide et collante, ce qui se produit surtout en moyenne montagne (500 à 900 m d’altitude).

• Symptômes et éléments de diagnostics

- Casses : branches ou pousses cassées, jeunes tiges cassées.

- Tiges penchées : arbres courbés sous le poids de la neige.

• Dégâts

Les résineux y sont très sensibles, notamment ceux à aiguilles longues car, toujours en feuilles en hiver (hormis les mélèzes), ils présentent une surface d’interception beaucoup plus grande que les feuillus. La morphologie du houppier est également importante : les branches inclinées vers le haut des pins ou des jeunes épicéas retiennent plus la neige que celles des sapins ou des douglas. Des adaptations morphologiques particulières comme le port columnaire ou les rameaux en draperie des épicéas âgés peuvent limiter cette rétention. La résistance d’un arbre dépend en fait de sa capacité à se décharger, facilitée par les branches longues qui peuvent ployer sous le poids de la neige.

Le cas le plus défavorable correspond au peuplement régulier et dense. L’ensemble des cimes forme alors un toit sur lequel la neige s’accumule. Si de plus les tiges sont grêles, ce qui est fréquent au stade du perchis, c’est tout le peuplement qui va s’effondrer d’un coup, les arbres étant courbés, brisés, défibrés.

Les dégâts de neige sont souvent dispersés.