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Facteurs de risque

 

Botrytis cinerea est un champignon très polyphage qui peut coloniser plusieurs centaines de plantes cultivées ou d'adventices qui contribuent à sa conservation et constituent des sources potentielles d'inoculum, avec les débris et résidus de culture. Les capacités saprophytiques du champignon lui permettent de se conserver sur la matière organique et dans le sol sur les débris végétaux et sous forme de mycélium ou de sclérotes, lesquels persistent dans le sol plusieurs années. Sur tous ses hôtes comme sur les débris végétaux, le champignon produit une moisissure grise constituée de mycélium et de nombreux conidiophores longs et ramifiés portant à leurs extrémités des conidies ovoïdes à sphériques qui assurent la dissémination de B. cinerea. La sporulation peut débuter 3 jours après les premières contaminations. La dissémination s'effectue surtout par l'intermédiaire du vent et à un moindre degré de la pluie et des éclaboussures d'eau. Les spores germent en quelques heures sur les feuilles en présence d'une forte humidité.

 

B. cinerea affectionne particulièrement les ambiances humides, et une humidité relative avoisinant 95 % et des températures comprises entre 17 et 23°C qui sont des conditions très propices à ses attaques. On retrouve ces paramètres en plein champ lors de périodes pluvieuses ou à la suite d'irrigations par aspersion. Les plantes affaiblies ou étiolées sont particulièrement vulnérables. Parfois, les fleurs fanées servent de point de départ pour le développement de la maladie. Une faible intensité lumineuse favorise le développement de la pourriture grise et le botrytis est surtout un problème quand l’intensité de la lumière est basse comme c’est le cas en automne dans les régions septentrionales, dans les régions nuageuses ou quand la culture pousse sous des arbres.  

 

Certaines variétés de pomme de terre sont plus sensibles que d'autres à la moisissure grise.

Dernière modification : 21/11/2019