Méthodes de protection
- Mesures de prévention
A échelle locale, le phytoplasme est véhiculé au sein d’une parcelle ou entre parcelles proches par les psylles,mais ceux-ci ne se dispersent pas sur de grandes distances. Le phytoplasme se transmet également par greffage, c’est pourquoi il est fondamental d’utiliser du matériel végétal (porte-greffes et greffons) contrôlé et accompagné d’un passeport phytosanitaire européen, voire certifié.
Une étude notamment menée par l’Inra a permis de classer les cultivars de poires ainsi que leurs porte-greffes selon leur sensibilité au phytoplasme, c’est-à-dire la sévérité à laquelle s’exprime la maladie.
Consulter le tableau de la Figure 1.
Mettre en place une stratégie de lutte contre les psylles :
- Favoriser la présence des insectes auxiliaires présents à l’état naturel en implantant par exemple des haies composites avec des saules, des Viburnum, du lierre, etc.
- Adapter la conduite culturale : raisonner l’irrigation et la fertilisation, supprimer les gourmands. En effet, le psylle a un développement favorisé sur des arbres en forte croissance végétative et aime s’installer au niveau des drageons.
- Installer des panneaux englués jaunes afin de suivre l’évolution des populations de psylles. Installer de 25 à 50 pièges par hectare et les vérifier 2 fois par semaine.
- Traiter de manière raisonnée. En 2010, trois matières actives sont autorisées contre le psylle du poirier : abamectine, cyperméthrine et deltaméthrine. Elles sont efficaces sur les oeufs et les stades larvaires de l’insecte.
Ou cultiver le matériel végétal sous un abri insect-proof.