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Saperda populnea

La petite saperde

 

      Fréquence
      Agressivité
      Impact

 

 

 


Position systématique : Insecte - Coléoptère - Cérambycidé
Hôtes habituels : Peupliers   

Hôtes possibles : Saules
Localisation sur l'hôte : Tiges, rejets, petites branches

 

 

  • Biologie

 

Le développement de la petite saperde se prolonge généralement sur 2 ans, voire 3 ans.

 

En mai-juin,  les adultes émergent et se portent dans le houppier pour se nourrir des feuilles. En juin-juillet, après accouplement, la femelle dépose une centaine d'oeufs, isolément, dans une cavité en forme de fer à cheval qu'elle pratique avec ses mandibules sur des rameaux de faible dimension (diamètre <3 cm). La réaction de l'arbre à l'incision provoque une réaction des tissus de la tige (galle) que la larve utilise comme première nourriture. Les larves éclosent en moins de 15 jours et commencent leur développement dans la tige en creusant tout d'abord une galerie semi-circulaire horizontale. En fin d'été, elles atteignent la moelle. Elles creusent alors une galerie centrale ascendante dans laquelle elles hibernent. Le développement larvaire se poursuit ainsi une seconde année jusqu'en septembre-octobre.

 

Les larves se nymphosent alors à l'extrémité de la galerie creusée. La  nymphose se poursuit après hivernage et l'adulte sort en mai-juin en creusant un trou circulaire.

 

  • Symptômes et éléments de diagnostic

 

- Présence d'incisions caractéristiques (branches du fer à cheval dirigées vers le haut)
- Apparition de renflements (les uns à la suite des autres, aspect de chapelet)
- Orifice circulaire de sortie.

 

La petite saperde est un  petit coléoptère longicorne avec de longues antennes annelées. Chaque élytre porte 4 à 5 taches plus ou moins nettes :
- les adultes sont de couleur noire avec des bandes et des taches jaunâtres sur la tête et les élytres, longueur 10 à 15 mm ;
- les larves sont apodes, de couleur blanche, 20 mm de long en fin de développement.

 

  • Dégâts

 

Surtout préjudiciables aux pépinières et très jeunes plantations.


- La désorganisation des tissus provoquées par les galeries peut entraîner la dessiccation de l'axe et favoriser la rupture des tiges (vent, gel, givre...).
- Les dégâts peuvent servir de porte d'entrée à des agents pathogènes (Dothichiza, etc.).

 

Dernière modification : 11/05/2017
  • Auteur :
  • D S. F. (Département de la Santé des Forêts)
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