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Détection, mesures à prendre

 

  • Protocole d’inspection


Pour le contrôle des parcelles, l’échantillonnage est à privilégier au moment où les symptômes peuvent apparaître, durant les mois d’août et de septembre. Si des plants symptomatiques sont observés, ils doivent être prélevés en vue d’être analysés. L’échantillon est à compléter par d’autres plants prélevés au hasard. Leur nombre dépendra de la densité de végétaux au sein de laparcelle à analyser.


Concernant les prélèvements par plante, récupérer 2 à 3 rameaux constitués de quelques feuilles, les organes symptomatiques étant à prélever en priorité. Pour des espèces ligneuses ou semi-ligneuses, il est conseillé d’effectuer des prélèvements à plusieurs endroits sur la plante dans la mesure où chez ces espèces, les phytoplasmes sont répartis de manière hétérogène au sein de la plante.


Des analyses doivent également être effectuées :

  • Sur la totalité d’un parc de pieds-mères avant qu’ils soient placés sous serre protégée par des filets anti-insectes.
  • Sur chaque plant régénéré afin de vérifier que le phytoplasme ne soit pas présent.

 

  • Outils de diagnostic


En laboratoire, les techniques les plus fiables et les plus adaptées sont des techniques moléculaires de PCR (polymerase chain reaction) ou PCR « temps réel », basées sur la détection du génome du phytoplasme. Ces analyses sont officiellement reconnues pour la détection du stolbur. Seuls quelques laboratoires spécialisés sont en mesure de proposer ce type de diagnostic.
Ensuite, les outils sérologiques comme la technique d’immunofluorescence indirecte et le test ELISA sont disponibles mais leur utilisation s’est avérée fastidieuse.

Enfin, les colorants d’ADN, autrefois utilisés pour détecter les phytoplasmes dans les tubes criblés sont peu fiables et peu spécifiques.


  • Préconisations en cas de détection


Attention ! Ces préconisations sont énoncées à titre indicatif. En cas de contamination suspectée ou avérée, et avant toute initiative personnelle, prendre contact avec le SRAL.

Aucune lutte curative n’est efficace envers les phytoplasmes et une plante infectée le restera tout au long de sa vie. La suppression des plantes malades doit être effectuée pour maîtriser la propagation du phytoplasme au sein d’une parcelle même si cette action a un effet limité dans la mesure où les symptômes apparaissent tardivement après la contamination (1 mois après environ).
La destruction du lot entier peut être envisagée pour limiter l’installation de la maladie en entreprise. Cette décision dépendra de différents critères liés notamment à l’espèce, la pression locale de l’inoculum, l’origine de l’infection, les conditions culturales, etc.


  • Informations réglementaires complémentaires

 

La directive européenne 2000/29/CE exige que les végétaux de solanacées destinés à la plantation fassent l’objet d’une constatation officielle :

 

  • Que les végétaux proviennent de régions exemptes du phytoplasme du stolbur.

ou

  • Qu’aucun symptôme de phytoplasme du stolbur n’a été observé sur les végétaux du lieu de production depuis le début de la dernière période complète de végétation.
Dernière modification : 07/11/2013
  • Auteur :
  • . GIE-FPSO (GIE)