• Logo_picleg
  • Quae
  • INRAE
Virus Y de la pomme de terre (PVY)

Le virus Y de la pomme de terre (Potato virus Y, PVY) est également un virus largement réparti dans le monde mais, contrairement au CMV, il est beaucoup moins polyphage, sa gamme d'hôtes étant plutôt limitée aux solanacées. Il est avec le CMV l'un des principaux virus rencontrés en France sur tomate, aussi bien en plein champ que sous abris. Comme lui, il est transmis par plusieurs espèces de pucerons.

La nature et l'intensité des symptômes provoqués par ce virus sur tomate sont influencées par la précocité des attaques, la variété cultivée, les facteurs environnementaux, mais surtout la nature de la souche infectant cette solanacée.

Les souches « ordinaires » provoquent de discrètes marbrures sur jeunes folioles (figure 1), des mosaïques vertes. Des symptômes de vein banding et des taches vert pâle sont également visibles sur le limbe.

Les souches « nécrogènes », comme leur nom l'indique, induisent des taches foliaires brunâtres, parfois légèrement rougeâtres, se nécrosant assez rapidement  (figures 2 à 4). Des stries nécrotiques longitudinales peuvent apparaître par la suite sur les pétioles et la tige. À terme, cette tendance à la nécrose peut se généraliser à la plante entière (voir les chapitres Taches sur feuilles et Flétrissement des feuilles).

Ce virus ne provoque pas de symptômes sur les fruits de la tomate.

Rappelons qu'il n'est pas rare de rencontrer sur le terrain des plantes co-infectées par ce virus et le CMV, ou maintenant dans les serres avec le Tomato chlorosis virus (ToCV). Dans ce cas, les symptômes observés peuvent être plus sévères.

Pour plus d'information sur ce virus, nous vous invitons à consulter la fiche Virus Y de la pomme de terre.
 
PVY_tomate_DB_033
FIG1
PVY_tomate_DB_040
FIG2
PVY_tomate_DB_041
FIG3
PVY_tomate_DB_042
FIG4