• Logo_picleg
  • Quae
  • INRAE
Oidium neolycopercisi (Oïdium)

Contrairement à Leveillula taurica (l'oïdium interne responsable de taches chlorotiques), Oidium neolycopersici  est un oïdium externe qui produit immédiatement des taches poudreuses blanches sur les feuilles de tomate. Ces taches sont en fait des colonies qui couvrent plutôt la face supérieure que la face inférieure des folioles (figures 1 à 4). Ce feutrage blanc est en fait constitué d'un réseau mycélien colonisant superficiellement le limbe, surmonté de nombreux conidiophores produisant des conidies hyalines isolées (figure 5)  ou parfois en pseudo-chaînes de 4 à 6 spores lorsque l'humidité relative est élevée. De telles taches peuvent aussi être observées sur la tige. Les fruits ne semblent pas affectés.
 
Les tissus touchés finissent par devenir chlorotiques, brunir localement et se nécroser. Lors d'attaques sévères, le limbe est entièrement recouvert par le réseau mycélien du champignon et certaines folioles jaunissent et se nécrosent entièrement.
 

Ce "nouvel" oïdium (powdery mildew) de la tomate émerge depuis deux décennies dans de nombreux pays du monde (plusieurs pays d'Europe, d'Afrique, du nord et du sud d'Amérique et d'Asie), occasionnant des dégâts parfois considérables. Il affecte aussi bien les cultures sous abris que celles de plein champ.Il a été introduit en France en 1986 dans la région d'Orléans par l'intermédiaire de jeunes plants de tomate importés de Hollande. Par la suite, il s'est généralisé à toutes les zones de production, attaquant les cultures de tomate toute l'année.


Pour des informations complémentaires sur ce champignon, vous pouvez consulter la fiche Oidium neolycopersici.

 
Dernière modification : 18/04/2013
  • Auteur :
  • D Blancard (INRAe)
oidium_neo_tomate_DB_489
Figure 1
oidium_neo_tomate_DB_490
Figure 2
oidium_neo_tomate_DB_491_372
Figure 3
oidium_neo_tomate_DB_495
Figure 4
oidium_tomate_665_379
Figure 5