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Taches, altérations plutôt étendues
évoluant progressivement en pourriture



De très nombreux micro-organismes sont susceptibles de s'attaquer aux fruits de la tomate et de provoquer des taches évoluant plus ou moins rapidement en pourritures. En fonction de leurs potentialités parasitaires sur tomate, ils peuvent être subdivisés en deux grands groupes :
- les champignons opportunistes sévissant essentiellement sur les fruits, que nous détaillerons dans ce chapitre ;
- les champignons pathogènes « vrais », affectant aussi d'autres organes de la tomate, et qui ont été déjà bien décrits dans d'autres chapitres de l'ouvrage (Didymella lycopersici, Alternaria tomatophila, Botrytis cinerea, Sclerotinia sclerotiorum, Sclerotium rolsii). Ces micro-organismes ne seront donc que superficiellement évoqués dans le premier thème de cette rubrique.

Les membres du premier groupe sont pour la plupart des moisissures ubiquistes, très présents sur la tomate et dans son environnement. Ils s'attaquent souvent à des fruits au contact du sol et/ou ayant perdu leur intégrité à cause de leur maturité avancée et/ou de diverses blessures facilitant leur pénétration (fentes de croissance, dégâts dus au froid, etc. Une fois en place, ils se développent plus ou moins rapidement et induisent des lésions, voire des pourritures parfois très spectaculaires. Ils produisent dans tous les cas de très nombreuses spores qui faciliteront leur dissémination par l'intermédiaire des courants d'air, des éclaboussures d'eau, et de divers vecteurs (des animaux, des insectes, les ouvriers).  Ces champignons sont susceptibles d'occasionner des dégâts aussi bien en cours et en fin de culture, qu'après récolte. Quelque soit la région de production dans le monde, les champignons qui sévissent sont souvent les mêmes : Alternaria alternata, Rhizopus stolonifer, Mucor spp., Geotrichum candidum, Penicillium spp., etc.
  
 
Dernière modification : 28/11/2023
  • Auteur :
  • D Blancard (INRAe)