De nombreuses maladies provoquent des taches, altérations et pourritures plus ou moins étendues sur fruits. Aussi, divers qualificatifs sont employés pour traduire ces perturbations de croissance que nous avons, pour simplifier, répartis en 4 catégories généralistes de symptômes exemplifiés par les quelques photos ci-dessous :

-Taches, altérations de taille plutôt limitée

Figure 1	Figure 2

Figure 3	Figure 4

 

- Nombreux champignons

- Alternaria spp. (A. alternata, A. tomatophila)

- Botrytis cinerea

- Didymella lycopersici

- Colletotrichum spp. (C. coccodes, C. dematium, C. gloeosporioides)

- Geotrichum candidum

- Mucor spp.

- Phytophthora infestans

- Phytophthora nicotianae

- Rhizopus spp.

- Sclerotinia sclerotiorum

- Sclerotium rolfsii

- Bactéries diverses

- Clavibacter michiganensis subsp. michiganensis

- Pectobacterium spp. (Erwinia spp.)

- Pseudomonas syringae pv. tomato

- Xanthomonas spp.

- Virus divers

- Punaises

- Thrips

- Brûlures solaires

- Cicatrice stylaire liégeuse

- Cicatrice pédonculaire liégeuse

- Grêle

- Moucheture dorée

- Nécrose apicale
- Phytotoxicités diverses

- Points dorés

 

 

D'autres causes, moins fréquentes ou non rencontrées en France, sont possibles :
- Nombreux autres champignons tels que Alternaria alternata f. sp. lycopersici, Aspergillus spp., Aureobasidium pullulans, Corynespora cassiicola, Fusarium spp., Penicillium spp., Phoma spp., Pleospora herbarum, Pythium spp. (P. aphanidermatum, Sclerotinia minor, Stemphylium botryosum, Thanatephorus cucumeris, Trichothecium roseum, Ulocladium consortiale - et des températures froides en cause abiotique supplémentaire.
De plus amples informations sont mentionnées dans l'ouvrage "Les maladies de la tomate" de D. Blancard, édité par les éditions Quae.

Cette rubrique décrit diverses altérations survenant sur fruits de tomate en cours de culture et, pour certaines, après récolte durant leur stockage et leur commercialisation. Elles peuvent toutes être assimilées, de près ou de loin, à des taches dont la taille varie en fonction de leur origine. Celle-ci peut être parasitaire ou non parasitaire.
 

Les différentes taches et lésions envisagées sont schématiquement illustrées par la figure 1 et exemplifiées par les figures 2 à 4. Il nous a été difficile de les classer dans des rubriques bien différenciées. En effet, elles peuvent présenter plusieurs caractéristiques communes et évoluer dans le temps, ce qui rend difficile leur classification. Pourtant, ces caractéristiques sont des éléments prépondérants pour réaliser un diagnostic. Nous les avons donc tout de même utilisées en les intégrant avec parcimonie tout au long de ce chapitre.

Dernière modification : 28/11/2023

• Auteur :
• D Blancard (INRAe)