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Symptômes

 

 

  • Symptômes en végétation

 

En début de végétation, lorsque les conditions climatiques sont froides et humides, l’attaque de R. solani se traduit par des levées irrégulières ou tardives des plantes : les organes présents dans le sol (germes, stolons,..) peuvent présenter des taches brunes plus ou moins profondes , les tissus sont nécrosés par l’invasion mycélienne (figures 1 à 4).

En cas d’attaque sévère, les plants ne lèvent pas.

 

Si l’attaque est plus tardive, la base des tiges est touchée, entraînant un port caractéristique de la plante (figures 5 et 6) : enroulement, bord violacé des feuilles et jaunissement (voire dessèchement) du feuillage suite à une mauvaise circulation de la  sève.
Ce défaut d’alimentation peut se traduire aussi par la présence de petits tubercules regroupés à la base de la tige ou bien de tubercules aériens se développant à l’aisselle des feuilles (figure 7).

 

Le rendement brut et la répartition en calibres peuvent être altérés suite à de telles attaques.

 

En période de forte humidité, un manchon de mycélium blanchâtre est facilement observable à la base des tiges, c’est la phase de croissance active et de reproduction sexuée du champignon (figures 8 et 9).

 

 

  • Symptômes sur tubercules

 

L’incidence de ce champignon sur tubercule est variable, polymorphe et dépendante du stade de tubérisation durant lequel intervient l’attaque.

 

Une attaque en début de tubérisation peut entraîner un ensemble de symptômes caractéristiques sur tubercule :

 

- déformations, entailles ou crevasses et altérations superficielles de la peau (liège ou desquamation) rappelant, pour certaines, des symptômes de gale commune en liège ou de peau « russet ». Dans ce cas de contamination, le grossissement du tubercule n’est pas nécessairement entravé mais, à la récolte, les tubercules sont souvent non conformes en qualité de présentation, car difformes, crevassés et avec des altérations superficielles (figure 10) ;

 

- sclérotes : en fin de cycle et avant récolte, le champignon fait les dégâts les plus caractéristiques. Lorsque les conditions du sol ne lui sont plus favorables, le champignon entre dans sa phase de conservation en formant à la surface des tubercules des amas mycéliens noirs : les sclérotes (figures 11 et 12). Bien que superficiels, ils persistent à la surface du tubercule, même après lavage ;

 

- le symptôme de « dry-core » peut parfois être observé sur des lots atteints de rhizoctone. Il s’agit de bouchons liégeux bruns de quelques mm de diamètre qui se forment au niveau de lenticelles sans progresser davantage dans la chair (figure 13).

Dernière modification : 25/11/2019
Rhizoctonia solani1
Figure 1
Rhizoctonia solani2
Figure 2
Rhizoctonia solani3
Figure 3
Rhizoctonia solani4
Figure 4
Rhizoctonia solani5
Figure 5
Rhizoctonia solani6
Figure 6
Rhizoctonia solani8
Figure 7
Rhizoctonia solani9
Figure 8
Rhizoctone manchon
Figure 9
Rhizoctonia solani10
Figure 10
Rhizoctonia solani12
Figure 11
Rhizoctonia solani14
Figure 12
Rhizoctonia solani17
Figure 13
Alteration liegeuse1
Figure 14
Alteration liegeuse2
Figure 15