Flore auxiliaire

 

Si des extraits de plantes sont utilisés depuis longtemps pour lutter contre certains insectes ravageurs, certaines molécules qui en sont issues se sont révélées être très toxiques pour l'environnement. C'est le cas par exemple de la roténone (flavonoïde extrait de Fabaceae), de la nicotine (extraite du tabac) ou du pyrèthre issu d'un chrysanthème (Asteraceae).

L'utilisation d'une flore dite auxiliaire s'entend plutôt comme une façon soit d'attirer ou de garder sur la parcelle cultivée les insectes auxiliaires, soit de repousser et même détruire les ravageurs indésirables ou enfin de favoriser le développement de la culture envisagée par stimulation (allélopathie).

Les nouvelles stratégies de culture de type "push-pull", technique de stimulo-dissuasion, sont de plus en plus utilisées en agriculture. Ces stratégies consistent à repousser un insecte ravageur d'une culture par le biais de plantes répulsives (push) et l'attirer en bordure de parcelle cultivée sur des plantes pièges (pull).

 - Les zones écologiques refuges     

 - Les plantes sources de pollen et de nectar

 - Les plantes nématicides    - Les Allium et les composés soufrés
         

 

Bibliographie :

A. Ratnadass, JP. Deguine (2013) Plantes cultivées versus plantes sauvages. Interaction insectes-plantes, pp 183-196, Eds Quae-IRD.

 

 

Dernière modification : 01/08/2018