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Méthodes de protection

 

  • Mesures de prévention


Les échanges commerciaux de matériel contaminé sont la cause de la dissémination de la maladie sur de grandes distances. C’est pourquoi il est fondamental d’utiliser du matériel végétal (porte-greffes et greffons) contrôlé et accompagné d’un passeport phytosanitaire européen voire certifié.

Travailler avec du matériel végétal déclaré auprès des services français de protection des végétaux (mesure obligatoire selon l’arrêté de lutte du 27 novembre 2008).
L’Inra s’attache à développer des variétés plus résistantes d’abricotiers, de pêchers et de pruniers. En 2009, un premier cultivar d’abricotier résistant à la sharka a été mis en commercialisation, il s’agit du cultivar A3902 cov.

Il est conseillé d’éliminer les Prunus sensibles qui se trouvent à proximité de la pépinière comme le prunellier et le myrobolan. L’application régulière de traitements phytosanitaires pour lutter contre les pucerons est parfois recommandée. Mais, cette solution ne permet au mieux que de limiter la propagation du virus. En effet, un traitement phytosanitaire ne supprime pas la totalité des populations de pucerons présentes sur une parcelle. Il n’empêche pas non plus à d’autres pucerons d’y pénétrer. Or, le moindre puceron présent ou de passage, porteur du virus, peut transmettre ce dernier à un arbre.


Désherber éventuellement les abords de la pépinière en présence de trèfles, de silène, de luzerne ou de boutons d’or, même si le rôle de ces mauvaises herbes-hôtes dans la transmission du virus n’est pas bien connu.


Une dernière solution pour lutter contre la sharka est de cultiver le matériel végétal sous un abri insect-proof.

Dernière modification : 07/11/2013
  • Auteur :
  • . GIE-FPSO (GIE)