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Méthodes de protection

 

  • Mesures de prévention


D’entreprise à entreprise, la dissémination a lieu par le transport de plantes, de boutures ou de fleurs coupées infectées. Chaque lot livré doit être inspecté rigoureusement. Une étude Astredhor a déterminé que les producteurs travaillant avec plusieurs fournisseurs à la fois sont les plus touchés.

Les variétés sont plus ou moins sensibles. L’enquête Astredhor a montré que les variétés à grosses fleurs (sélections plus anciennes) sont plus touchées que les variétés à petites fleurs (qui ont moins de 5 ans de création). Il est aussi apparu que les variétés les plus cultivées étaient les plus sensibles.

La maladie se développe sous une hygrométrie élevée, il faut donc éviter :

  • Les arrosages excessifs.
  • Les arrosages par aspersion.
  • Les densités de culture élevées.


De plus, les arrosages en fin de journée sont à proscrire car le processus de contamination est plus rapide à l’obscurité. D’autre part, les cultures hors-sol sont à privilégier. Il s’avère que les aires de culture en béton sont les moins favorables à la maladie car l’atmosphère y est plus sèche. Les aires en goudron sont  également peu favorables à la maladie. A défaut de ces deux types d’équipement, installer de préférence les cultures sur toile tissée.


Enfin, les productions en aires extérieures et sous tunnels seraient plus sensibles car le climat y est très fluctuant et souvent favorable.


Vérifier régulièrement l’état sanitaire des pieds-mères.
Il vaut mieux repiquer les boutures directement après leur réception.
Surveiller régulièrement les boutures pour éliminer au plus vite les plantes atteintes et réduire la dissémination du pathogène.
En fin de culture, éliminer tous les déchets.


En France, des matières actives sont autorisées contre la rouille blanche des chrysanthèmes et peuvent être efficaces si elles sont appliquées en préventif pendant les périodes à risques. Ces substances sont :

 

  • Mancozèbe (famille des dithiocarbamates) (produits de contact).
  • Krésoxim-méthyl (strobilurines) (produit pénétrant).
  • Myclobutanil et bitertanol (famille des triazoles) (produit pénétrant).

 

Leur utilisation doit être alternée en fonction de la famille chimique et les traitements doivent être précoces et réguliers pour être efficaces. Une fois que les taches apparaissent, il est trop tard pour débuter un traitement d’autant plus que cela favorise l’apparition de souches résistantes.
La spécialité Ortiva® à base d’azoxystrobine, homologuée contre les rouilles des cultures florales est un autre traitement qui peut se montrer efficace.

Dernière modification : 07/11/2013
  • Auteur :
  • . GIE-FPSO (GIE)