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Détection, mesures à prendre

 

  • Protocole d’inspection


Observer visuellement de manière fréquente (tous les 7 à 10 jours) la qualité sanitaire des plants et des pieds-mères.

  • Outils de diagnostic


Le seul moyen d’être sûr de la présence du pathogène est d’observer sur les plantes les symptômes typiques provoqués par la rouille blanche.

Pour une détection précoce en laboratoire, aucun protocole n’est pour le moment fiable. D’abord, il n’est pas possible de cultiver P. horiana sur milieu artificiel car il s’agit d’un parasite obligatoire qui ne peut vivre que sur une plante hôte vivante.
Ensuite, la détection moléculaire par la technique PCR (Polymerase Chain Reaction) n’est pas encore maîtrisée.
En 2010 et depuis 2007, l’Astredhor travaille en partenariat avec le laboratoire BBV (Bretagne Biotechnologie Végétale) pour mettre en place un système de détection fiable et précoce de la rouille blanche en culture de pieds-mères.


  • Préconisations en cas de détection


Attention ! Ces préconisations sont énoncées à titre indicatif. En cas de contamination suspectée ou avérée, et avant toute initiative personnelle, prendre contact avec le SRAL.

Sur pieds-mères

Les plantes montrant des symptômes ainsi que celles se trouvant dans un périmètre d’1 mètre autour des premières doivent être détruites. Le reste de la culture doit être mis en quarantaine et suivi par les instances publiques de la protection des végétaux pendant 3 mois pour s’assurer que la maladie est bien maîtrisée. Tous les clients doivent être avertis pour qu’ils puissent adapter leurs stratégies de traitements phytosanitaires. Après 3 mois sans manifestation des symptômes, le bouturage peut être repris et l’expédition est ensuite autorisée. En cas d’une nouvelle manifestation des symptômes pendant la période de quarantaine, la durée de quarantaine sera prolongée de 3 mois après les dernières mesures de destruction.

Sur boutures

Les boutures peuvent être traitées par thermothérapie : tremper les boutures infectées dans une eau chaude à 45 °C (pas moins, pas plus) pendant 5 minutes. Cette pratique permet de détruire le mycélium et les spores et n’a aucune action néfaste si le champignon n’est pas présent. A noter que ce niveau de chaleur est toléré par une bonne partie des variétés mais pas par toutes (Grouet et al., 1981).

Par ailleurs, dans la bibliographie, il est dit que les contaminations d’une année à une autre sont limitées d’après les caractéristiques biologiques du champignon. Pourtant, en entreprise, il a pu être constaté que des foyers réapparaissaient d’une année à l’autre. Il faut donc bien prendre la précaution d’effectuer des désinfections, vides sanitaires et des rotations en cas de maladie (Astredhor, 2008).

  • Informations réglementaires complémentaires

 

D’après la directive européenne 2000/29/CE, les végétaux et boutures de Dendranthema destinés à la plantation et expédiés en Union européenne doivent avoir fait l’objet d’une constatation officielle qu’ils :

 

  • Proviennent d’établissements qui ont été inspectés officiellement au moins une fois par mois durant les trois mois précédant l’expédition et qu’aucun symptôme de Puccinia horiana n’y a été observé sur les lieux mêmes ou dans leurs environs immédiats desquels aucun symptôme de Puccinia horiana n’a été connu dans les trois mois avant l’exportation.

ou

  • Ont subi un traitement approprié contre l’organisme Puccinia horiana.

Ces informations portent spécifiquement sur Puccinia horiana mais d’autres organismes de quarantaine sont à surveiller sur plants de Dendranthema dans le cadre du dispositif des passeports phytosanitaires européens.

Dernière modification : 07/11/2013
  • Auteur :
  • . GIE-FPSO (GIE)