Bienvenue dans l’application VigiMildiou, application dédié à identifier les premières observations de mildiou sur pomme de terre et sur tomate.

Pourquoi surveiller le mildiou ?

Le mildiou est l’une des principales maladies de la pomme de terre et de la tomate dans le monde. Il est responsable de pertes de récolte importantes (une culture sensible non protégée peut être entièrement détruite en quelques jours si les conditions climatiques favorisent le parasite), et de coûts économiques considérables (pertes de récolte et coût de la protection phytosanitaire). Une étude récente estime ainsi que le mildiou de la pomme de terre coûte annuellement près d’un milliard d’euros, rien qu’en Europe, et plus de cinq fois cette somme à l’échelle mondiale.

Le même parasite, appelé Phytophthora infestans, attaque la pomme de terre et la tomate. Les différentes souches peuvent donc se transmettre d’une plante à l’autre, ce qui impose de suivre en même temps les deux cultures.

La lutte contre le mildiou peut mobiliser différents moyens : applications de pesticides, mais aussi utilisation de variétés résistantes et prophylaxie (élimination des sources d’inoculum primaire, comme les tas de déchets et les repousses ; utilisation de plan sain certifié). C’est pourquoi la surveillance des infections et la vigilance sont cruciales pour un contrôle de la maladie sans (ou avec très peu) de produits phytosanitaires.

Objectifs

Mobiliser le plus grand nombre d'acteurs, du jardinier amateur aux organismes officiels, afin de fédérer un observatoire participatif des infections primaires du mildiou de la tomate et de la pomme de terre est un moyen de mieux appréhender la dynamique de cette maladie sur ces deux cultures concernées. 

Les technologies numériques permettent aujourd'hui de faciliter l'extension des réseaux de surveillance et d'élargir les zones et les environnements couverts. 

Anticiper la dissémination du mildiou permettra de mobiliser plus efficacement des stratégies de gestion durable pour ces cultures afin de réduire de façon drastique le recours à la lutte chimique.

Dernière modification : 10/03/2021