Réponse et justification du diagnostic

 

 

Au terme d'un diagnostic, quelque soit la réponse fournie, il convient de prendre le temps d'expliciter celle-ci au producteur. Si une identification est proposée, le nom de l'agent pathogène en cause est fourni, ainsi que le nom vernaculaire ou courant de la maladie. Par exemple, en ce qui concerne une des plus graves maladies du melon, l'agent pathogène en cause est un champignon, Fusarium oxysporum f. sp. melonis, ; il est responsable de la fusariose sur cette cucurbitacée. Ensuite, cette identification doit être peu ou prou  explicitée en rappelant les critères les plus pertinents du diagnostic :

  • des jaunissements foliaires unilateraux, des exsudats gommeux sur la tige, et un brunissement des vaisseaux de cette-dernière (symptômes) ;
  • des feuilles qui flétrissent de façon irréversible et se dessèchent ;
  • une sporulation rose orangée sur certaines lésions de la tige et sur certains fruits (signe) ;
  • des plantes dépérissantes réparties en foyer(s) ;
  • une variété normalement résistante, mais des souches de Fusarium connues pour mettre à mal les différents gènes de résistances utilisés ;
  • une maladie s'étant déjà manifestée dans la région, et même dans la parcelle ;
  • etc.

 

Cette mise au point est indispensable car elle crédibilise le diagnostic ; c'est aussi un prérequis indispensable avant de choisir judicieusement avec le producteur, qui aura partagé votre réflexion, des méthodes de protection durables.

 

Dernière modification : 13/03/2017
  • Auteur :
  • D Blancard (INRAe)