Symptômes
- Symptômes en végétation
L’intensité des symptômes et leur vitesse d’apparition dépendent de l’hôte (âge, espèce, cultivar), du potentiel d’inoculum (qualité, quantité) et des conditions environnementales (température, humidité, type de sol, etc.). Les symptômes en végétation ne sont donc pas toujours très apparents et débutent par un enroulement de quelques folioles (figure 1).
Au début, le flétrissement est limité aux périodes chaudes de la journée et peut toucher seulement une ou deux tiges (flétrissement unilatéral) puis il finit par se généraliser à la plante entière (figure 2).
Dans le cas d’attaque sévère, il peut y avoir suintement d’un exsudat bactérien au niveau de l’aisselle des feuilles ou au niveau des tissus vasculaires de tiges coupées (test du verre d’eau : figure 3).
- Symptômes sur tubercules
L’expression de la maladie sur les tubercules se caractérise par la présence d’un brunissement rougeâtre de l’anneau vasculaire, visible après avoir coupé les tubercules. Une pourriture beige puis brune (ce qui explique la dénomination de la maladie) se développe ensuite au niveau de cet anneau vasculaire (figure 4) et le tubercule finit par se décomposer. Une section (et une pression) du tubercule montre le suintement d’un exsudat bactérien blanchâtre au niveau de l’anneau vasculaire (figure 5).
Cet exsudat peut s’écouler aussi au niveau des yeux ou du talon et est alors visible extérieurement par la formation de croûtes avec les particules de terre qui y adhèrent (figures 6 et 7).