Lutte biologique

 

La lutte biologique par l’implantation de nichoirs spécifiques aux mésanges et aux chauves-souris au sein de sites infestés permet de réguler les populations de processionnaires du pin (Pimentel & Nilsson 2007). En effet, les mésanges sont des prédateurs naturels de la processionnaire du pin, et s’attaquent généralement aux chenilles de stades L4 et L5 ; et les chauves-souris s’alimentent d’insectes volants dont les papillons.


Concernant les mésanges, l’installation des nichoirs doit se faire généralement en début d’automne, avant la période de nidification de ces oiseaux. Il est préconisé de mettre en place entre 8 et 20 nichoirs par hectare sur la zone « à protéger ». Ces nichoirs doivent être installés à une hauteur supérieure à 1,80 m afin qu’elles puissent s’y sentir en sécurité. Le trou d’entrée doit être orienté de façon à abriter la couvée des vents dominants et des rayons du soleil. Enfin, il est indispensable de nettoyer les nichoirs tous les ans, à l’automne, afin de retirer les nids anciens.

Nichoir à mésanges en béton (© INRAE).

 

Les avantages et inconvénients de cette méthode de gestion sont présentés dans le tableau suivant.

Références :

Pimentel C., Nilsson J.-Å., 2007. Response of great tits Parus major to an irruption of a pine processionary moth Thaumetopoea pityocampa population with a shifted phenology. Ardea 95(2): 191–199

Dernière modification : 09/10/2023
  • Auteur :
  • A Brinquin (INRAE)