• DGAL

Dioryctria sylvestrella

La pyrale du tronc

 

      Fréquence
      Agressivité
      Impact

 

 

 


Position systématique : Insecte - Lépidoptère – Pyralidé
Hôtes habituels : Pins (éventuellement sapins et épicéas)
Localisation sur l'hôte : Troncs

 

  • Biologie

 

   Jan   Fev  Mar Avr  Mai Juin  Juil Aoû Sep Oct Nov    Dec
Ponte                                                
Larves                                            HI  VE  R
n+1  NA  TI  O  N                                        
Adultes                                                

 

 

 

 

 

 

 

Les adultes volent de mi-juin à fin juillet environ. Les femelles déposent leurs œufs isolément dans les anfractuosités de l’écorce. Après éclosion la chenille s’introduit dans les zones internes du liber et fore une galerie dans laquelle elle s’alimente jusqu'à l’automne. Cette pénétration s’accompagne d’une abondante sécrétion de résine formant une praline en entonnoir. La chenille hiverne généralement dans la galerie. Son développement reprend au printemps jusqu'à la nymphose qui intervient en début d’été. 

  

Particularité : une seconde génération partielle peut parfois s’observer dans le Sud-Ouest (jusqu’en septembre) et plus fréquemment dans le Sud-Est (jusqu’en octobre).

 

La pyrale du tronc a une préférence marquée pour les arbres bien venants et ceux présentant des blessures. Elle colonise en particulier les arbres sur lesquels on a fait un élagage précoce (taille de branches vertes provoquant des écoulements de résine au niveau de la plaie de taille)

 

  • Symptômes et éléments de diagnostic

 

La chenille possède une livrée caractéristique, avec une tête brune et un corps de couleur rosé à verdâtre au dernier stade, parsemé de points noirs. Elle est présente dans la praline entre l'hiver et l'été.

 

L’activité sous-corticale de la chenille provoque une émission importante de résine blanche qui coule et se solidifie en masse sur le tronc. Cette résine est plus ou moins colorée de jaune à brun-rouge violacé par les déjections de la chenille au niveau supérieur, où elle forme une sorte de grumeau (praline). Sous la praline, présence de galeries circulaires ou en plage plus ou moins régulières, dues à l’activité de la chenille.

 

En cas d'attaques multiples, le tronc se couvre de coulures de résine bien visibles de loin.

 

  • Dégâts

 

La chenille creuse sous l’écorce une galerie irrégulière qui peut :
- créer des zones de moindre résistance et accroitre la sensibilité au vent,
- affecter la qualité du bois,
- entraîner (rarement) la mort de l’arbre par annélation.

 

 

Dernière modification : 03/07/2017
  • Auteur :
  • D S. F. (Département de la Santé des Forêts)
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Figure 2
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Figure 3
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