Lutte préventive versus lutte curative
Les jeunes chenilles sont sensibles à un large spectre de familles chimiques agissant sur des cibles physiologiques différentes. Les applications avant infestation (préventives) présentent de meilleures efficacités que les applications après infestation (curatives) qui ne semblent pas être une option à retenir. En effet, lorsque les chenilles sont logées dans le stipe, elles sont majoritairement inaccessibles aux bouillies phytosanitaires. De plus, les cocons sont imperméables, ce qui protège les chrysalides.
Les traitements
Traitement préventif avec certaines préparation phytopharmaceutiques de la gamme professionnelle autorisées pour l’usage sur « Arbres et arbustes d’ornement * Traitement des parties aériennes * Ravageurs divers ». Renseignez-vous auprès de votre distributeur et sur le site web E-phy.
La pulvérisation
L’application des spécialités commerciales liquides est un élément important dans la lutte car elle conditionne l’efficacité. Plusieurs matériels sont adaptés au traitement du palmier, tous disposant d’avantages et d’inconvénients spécifiques à une situation. La bouillie ou les micro-granulés doivent être déposés au cœur de la frondaison, là où se situent majoritairement les pontes et chenilles.
Parmi les techniques d’application, l’utilisation de perche est à souligner. Ce matériel d’application permet de mieux maîtriser la dérive et de mieux localiser les insecticides et agents entomopathogènes ou autres spécialités.
Les volumes de bouillie à appliquer diffèrent selon l’opérateur, le type de palmier et le matériel de pulvérisation.
Sources :
http://www.fredonoccitanie.com/surveillance/le-papillon-du-palmier/
https://papillon-du-palmier.com/arrete_2009.pdf