Chaleur et gel

• Gelées d'automne et de printemps

Les jeunes pousses sont sensibles aux gelées précoces (octobre-novembre), car l'aoutement est tardif.

Un fort gel d'automne (jusqu'à -8 ou -6°C) peut être dommageable, en particulier sur les jeunes arbres. Cela peut se traduire par uen écorce en "peau de crapaud". Les arbres déja affaiblis sont particulièrement sensibles.

La plupart des châtaigniers débourrant tard, ils sont moins exposés aux gelées tardives (avril-mai). Cependant, sur les hybrides, le risque de gel est important, surtout sur les variétés à débourrement précoce, particulièrement dans les régions où le réchauffement rapide de la température au printemps est suivi de gelées tardives.

• Gel sur tronc et coups de soleil

Une forte gelée peut résulter en l'apparition de nécroses corticales. La déshydratation des cellules du xylème lié aux gelées (ou à la chaleur) induit des forces de torsion contradictoires qui conduit à la formation de lésion sur le tronc. Ces forces de torsion aboutissent à une fente radiale le long du tronc (figure 1) qui peut être associée à un suintement noir sur l'écorce.

Pour plus d'informations, voir les pages e-Phytia chaleur et gel de l'application Forêts