Sécheresse

 

  • Symptômes : ralentissement de la pousse des rameaux et des racines fines, les feuilles flétrissent, se recroquevillent et se dessèchent, pendent, puis tombent.
  • Mécanismes : le premier effet d’un manque d’eau (stress hydrique) se manifeste par une réduction de la croissance cellulaire et conduit à un ralentissement de la pousse des rameaux et des racines fines. En effet, les stomates se ferment pour limiter la transpiration, ce qui bloque les échanges avec l’atmosphère et donc l’absorption de CO2, la photosynthèse et par suite la croissance. Si le déficit hydrique persiste, apparaissent alors des phénomènes de cavitation et d’embolie des vaisseaux qui perturbent le fonctionnement de l’ensemble du système conducteur et entraînent le flétrissement du feuillage. Dans ce cas, pour les essences feuillues, les feuilles se dessèchent, se recroquevillent, pendent, puis tombent. Lorsque le système vasculaire est totalement embolisé, les tissus, en particulier les méristèmes, ne sont plus alimentés en eau. Les cellules finissent alors par se vider de leur contenu et meurent.
  • Le châtaignier résiste mal à un manque d'eau dès qu'il se produit à moins de 50-60 cm de profondeur (engorgement d'eau stagnante ou circulante), sa réponse initiale est la fermeture des stomates pour limiter la transpiration. La réserve utile ne doit pas être inférieure à 120 mm. Les textures de sol les plus adaptées sont limono-sableuse, limoneuse et sablo-limoneuse, textures qui sont relativement aérées.

Pour des informations complémentaires sur les sécheresses, voir l'application Forêt d'e-Phytia : Sécheresse.

Dernière modification : 25/09/2019
  • Auteur :
  • M Marchand (INRA)