Biologie, épidémiologie
- Eléments de biologie
Au stade adulte, les deux sexes sont bien différenciés. Le mâle mesure 20 à 25 mm, son corps est étroit. Il possède des ailes grises assez grandes avec, sur l’aile antérieure, une ligne sombre festonnée. Les ailes postérieures sont brunâtres. La femelle mesure 8 à 10 mm et son corps est gris-brun avec de longues pattes. Ses ailes sont atrophiées et elle possède de nombreux poils sur l’extrémité de l’abdomen.
L’ œuf est ovalaire (0,7 * 0,4 mm) et finement réticulé. Sa couleur est vert pâle à la ponte puis orangé rouge. La larve est glabre et mesure 25 à 30 mm en fin de développement. Sa tête est verte et son corps vert jaunâtre. Elle possède une ligne dorsale longitudinale sombre, bordée de blanc et deux paires de fausses pattes abdominales. On retrouve une génération par an. Les adultes apparaissent pendant les périodes humides et brumeuses de l’automne et s’accouplent au sommet des arbres que les femelles gravissent en marchant au crépuscule. Ils résistent à –15°C mais ne sont actifs qu’à une température supérieure à 0°C. Chaque femelle dépose immédiatement ses œufs (de 200 à 300) par groupes de 2 ou 3 à l’extrémité des branches verticales à la base des bourgeons. L’éclosion est très échelonnée au printemps (mi-mars à mi-avril).
Les jeunes chenilles (figure 2) se laissent pendre à l’extrémité d’un fil soyeux et sont facilement emportées par le vent.
Fin mai à début juillet, les chenilles retournent au sol où elles se nymphosent à 10-25 cm de profondeur dans une coque terreuse. Elles y passent tout l’été.
- Conditions et facteurs favorisants
Un été pluvieux suivi d’un automne doux et humide favorise ce ravageur.