Lutte
La méthode de lutte la plus efficace est d’ordre cultural et consiste à limiter la présence des plantes-hôtes dans la rotation (pomme de terre, colza, protéagineux, etc.).
Les variétés de pomme de terre sensibles au vent sont plus facilement attaquées. De même, les facteurs limitant l’excès de fanes et l’humidité à la base des plantes réduisent le développement de la maladie. Il est ainsi préconisé d’apporter une fertilisation azotée équilibrée et d’éviter les trop fortes densités de plantations qui sont favorables à la maladie.
Une lutte biologique préventive est possible à l’aide d’un traitement du sol pour réduire son potentiel infectieux avant implantation de toutes cultures sensibles.
Une lutte chimique est également possible sur d’autres cultures de la rotation sensibles à ce pathogène mais elle a peu d’effet sur l’inoculum primaire du sol (sclérotes de conservation).