Cycle, conditions de développement

 

 

 

  • Conditions optimales d’utilisation : 10 à 15 °C. A 10 °C, il s'arrête et au-dessus de 40 °C, les punaises meurent.

 

  • Cycle biologique

 

 La durée de développement de Macrolophus pygmaeus dépend principalement de la température, mais aussi de la quantité et de la nature de la nourriture. Cette punaise se développe lentement : il faut au moins 10 jours pour que les oeufs éclosent  et au moins 19 jours supplémentaires avant que l'adulte émerge (figures 3 et 4) de la dernière mue.  La durée de vie des femelles varie entre 90 jours à 10-20 °C et 45 jours à 25-30 °C. L'accouplement s'effectue 3 jours après la dernière mue. La femelle commence à pondre 3 à 6 jours après l'accouplement. La période de ponte varie de 85 jours à 15 °C, à 23 jours à 30 °C.

 

Les adultes sont généralement observés sur les jeunes pousses et sur les tiges, tandis que les larves sont présentes habituellement à la face inférieure des feuilles. 

 

 M. pygmaeus hiverne principalement au stade oeuf sur de nombreuses plantes hôtes, et supporte assez bien les températures basses. Les larves (figure 2) survivent pendant un mois à 6 °C. 

 

 Ci-dessus le cycle de développement de Macrolophus pygmaeus.

 

 

  • Morphologie

 

 L'adulte de Macrolophus pygmaeus est une punaise effilée verte claire de 2-4mm de long, avec des yeux rouges et des antennes avec les segments basaux noirs. La femelle se différentie du mâle grace à sa taille un peu plus importante et son abdomen plus gros équipé d'un ovipositeur.

 

Les premiers stades nymphaux sont jaune-vert, ceux d'après prennent la couleur verte claire des adultes, et ont des ambryons allaires visibles.

 

 Avec leurs longues pattes, les larves et les adultes peuvent se déplacer rapidement, ils ne sont pas gênés par les poils glandulaire des plantes de tomates.

 

Les oeufs, très allongés, (figure 1) sont pondus dans les tissus végétal de la feuille, la nervure ou le pédicule.

 

 

  • Reproduction

 

 Prolificité 

 Dépend de la température et de l'apport en nourriture : entre 100 et 250 par femelle.

Avec une alimentation à base de pucerons, les femelles pondent moins que lorsqu'elles se nourrissent d'aleurodes et encore moins lorsque la nourriture est exclusivement constituée d'acariens. En l'absence de proie, elles peuvent consommer de la sève des plantes et continuent à pondre pendant un moment, bien que le nombre d'oeufs soit très bas.

Sexe ratio

 ND

 

 

 

  • Autres informations

 

En automne, les populations de M. pygmaeus peuvent être parasitées par des champignons entomopathogènes.

Dernière modification : 31/10/2014
  • Auteur :
  • A Anonyme (Koppert Biological Systems)
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Figure 2
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Figure 3
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Figure 4
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Figure 6
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Figure 7