Activités entomophages

 

 

 

 

  • Spectre d'efficacité et cultures envisageables

 

- Proies : Thrips Frankliniella occidentalis (figure 1) mais aussi acariens tétranyques,  tarsonèmes,  larves d'acariens prédateurs ( même les leurs)

 

- Principales cultures concernées: poivron, fraisier, haricot, melon, aubergine, pépinières.

 

 

  • Prédation

 

Efficacité Dépend principalement de la taille des proies disponibles. A 25 °C, en conditions optimales, un acarien adulte consomme environ 6 larves de thrips de premier stade par jour. 
Stades attaqués  petites proies : premiers stades larvaires et/ou espèces de thrips de petite tailles.
Dispersion  bonne

 

 

  • Comportement

 

Les adultes et les nymphes de l’acarien prédateur Amblyseius cucumeris (syn. Neoseiulus cucumeris) perforent leurs proies et en aspirent le contenu corporel. Ils consomment également du pollen : en culture de poivron cela leur permet de s'installer bien avant l'arrivée des ravageurs dans la culture. Cela n'est pas possible en présence de cultures de plantes sans pollen, comme le concombre.

 

 

  • Remarques

 

- Les facteurs environnementaux comme la nature de la culture (biocontrôle plus facile sur poivron que sur concombre), le climat, et l'utilisation de produits phytosanitaires ont également un impact important sur l'efficacité de cet acarien prédateur.

- Elle dépend aussi de la répartition par stade de la population de thrips. Cet attrait peut parfois être inferieur à ce que la population totale de thrips pourrait le laisser supposer : une forte proportion de thrips peut se trouver au même stade de développement et ne pas convenir aux acariens prédateurs. Dans ce cas, les sources de nourritures alternatives sont essentielles pour maintenir la population de ce dernier.

 

- Défense des thrips : Les larves de thrips se précipitent, abdomen en avant, vers leurs adversaires. C'est une des raisons pour lesquelles ces derniers préfèrent s'attaquer aux larves les plus petites. Ils sont également capables de sécréter une substance fluide glandulaire et d'en enduire leurs adversaires. Ainsi, ceux-ci se désinterressent rapidemant de leur proie pour se nettoyer. 

Dernière modification : 11/09/2014
  • Auteur :
  • A Anonyme (Koppert Biological Systems)
Amblyseius cucumeris1
Figure 1