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- palpe : chez l'insecte (figure 1), appendice articulé pair attaché à la maxille (palpe maxillaire) ou au labium (palpe labial). Chez l'acarien, le pédipalpe ou patte-mâchoire est un appendice servant à la préhension de la nourriture, pouvant être plus ou moins transformé.

- papillon (figure 2) : adulte (imago) des lépidoptères. Le corps et les 4 ailes sont recouverts de fines écailles. Les pièces buccales, suceuses, en trompe, sont adaptées à la prise d'aliments liquides. Les papillons ne constituent pas le stade nuisible chez les lépidoptères ; mais leur détection avant la période de ponte des femelles par piège lumineux ou piège sexuel appâté avec une phéromone est essentielle pour la conduite d'une lutte raisonnée.

- parasite : organisme qui vit aux dépens d'un autre, appelé hôte. La plupart des parasites entomophages sont des insectes (hyménoptères, diptères). Leurs larves se développent aux dépens de l'organisme de l'hôte, qui est tué une fois le développement du parasite achevé. Ces parasites particuliers sont appelés parasitoïdes.

- parthénogenèse : mode de reproduction des animaux dans lequel le mâle n'intervient pas.

- phéromone : substance émise par un individu (animal, figure 3) et qui provoque un comportement particulier chez un autre individu de la même espèce : rapprochement sexuel (figure 4), agrégation, alarme, suivi d'une piste, etc. On sait imiter beaucoup de phéromones d'insectes ravageurs et les utiliser pour les détecter (pièges) ou les détruire (lutte psychique).

- phyllophage : cas particulier d'un phytophage qui se nourrit aux dépens des feuilles, soit en en prélevant une partie, soit en suçant les liquides ou la sève.
 
- phytophage herbivore : organismes dont le régime alimentaire est constitué de végétaux. Le terme d'herbivore s'applique traditionnellement aux vertébrés ; pour les invertébrés, on parle de phytophage. Pour ces derniers, en fonction de l'organe consommé, on distingue les phyllophages (feuilles), les xylophages (bois), les cléthrophages (graines) les pollinivores (pollen), les nectarivores (nectar), les carpophages (fruits). En fonction du mode de vie, on distingue les ectophytes (restant à l'extérieur du bois), des endophytes (mineurs, foreurs, sous-corticoles, xylophages profonds, etc). On précisera aussi si le phytophage est épigé ou souterrain ainsi que son mode de prise de nourriture (broyeur, piqueur-suceur, piqueur-lécheur).
 
 - phytopte : nom commun donné à certains Eriophyidae, famille d'acariens.

 - pièces buccales : chez les insectes, ensemble des appendices, généralement articulés, qui servent à la préhension de la nourriture et à son ingestion (figure 1). Typiquement, ce sont le labre, les mandibules, les maxilles (avec les palpes maxillaires) et le labium (avec les palpes labiaux). Cet ensemble, bien reconnaissable chez les insectes peu évolués, chez les coléoptères (larves et imagos) et chez les chenilles entre autres, est parfois très modifié. C'est le cas, entre autres, des hémiptères aux pièces buccales piqueuses-suceuses.

- piège jaune : récipient en forme de bac ou d'assiette peint intérieurement en jaune vif, rempli d'eau additionnée de mouillant. Le plan d'eau et la couleur attirent les pucerons, ainsi que beaucoup d'autres hémiptères, qui s'y noient. Le comptage régulier des captures renseigne sur la présence et l'évolution des populations des ravageurs ainsi surveillés (syn. de piège de Moericke).
 
- piège lumineux : dispositif muni d'une source lumineuse (riche en ultra-violets) et d'un système de rétention (bocal à gaz toxique, grille d'électrocution) servant au dénombrement des insectes volants (notamment des papillons de ravageurs) ou à leur destruction.
 
- plaque anale :  plaque sclérifiée, de couleur sombre, à l'extrémité abdominale (face dorsale) de certaines chenilles.

- plaque thoracique (figure 5) : partie dorsale du 1er segment thoracique des chenilles à la cuticule épaissie et souvent colorée et en forme de bouclier ou d'écusson.

- pneumostome : orifice respiratoire des gastéropodes terrestres (munis d'un poumon).

- pollinisation (figure 6) : transport du pollen des étamines au stigmate d'une fleur de la même espèce, permettant la fécondation. Chez les végétaux entomogames, la pollinisation est effectuée par des insectes. Les Apidae sont parmi les pollinisateurs les plus efficaces. Ce sont des auxiliaires à protéger.
 
- pollinivore : consommateur du pollen produit par les étamines des plantes. Certains pollinivores provoquent, en se frayant un chemin jusqu'aux étamines, des dégâts bien plus graves que le prélèvement de pollen (Meligethes aeneus sur colza, bourdons sur fève...). Le pollen constitue une ressource importante de nourriture pour de nombreux auxiliaires.

- polygyne : se dit de mammifères et d'oiseaux mâles possédant plusieurs femelles.

- polyphage : animal capable de tirer partie de ressources variées, de se développer aux dépens de plusieurs espèces de plantes.
 
- pronotum, corselet (figure 7) : partie supérieure du tégument du prothorax des adultes de coléoptères et des punaises (hémiptères), recouvrant et enserrant tout l'avant-corps (les autres segments thoraciques ne sont guère visibles qu'à la face ventrale).

- prosternum : partie inférieure du tégument du 1er article du thorax d'un insecte.
 
protogyne : femelle adulte des Eriophyidae (acariens), active (qui se nourrit) pendant la période de végétation, morphologiquement distincte du mâle comme de la deutogyne.

- prédateur : animal zoophage qui, au cours de son développement, tue et consomme plusieurs animaux, appelés proies.

- péristome : bordure de l'ouverture de la coquille d'un escargot.

- pupe (figure 8) : nymphe enclose dans l'exuvie du dernier stade larvaire. Se rencontre typiquement chez les diptères cyclorrhaphes (dont la larve, nommée asticot, n'a pas de tête différenciée). Certains hémiptères (psylles, aleurodes) et diptères (Stratiomyidae et Cecidomyiidae) possèdent un puparium (cuticule de la pupe, exuvie nymphale).

- pygidium (figure 9) : extrémité postérieure de l'abdomen (par exemple d'une larve). Chez les cochenilles Diaspididae, les ornementations du pygidium permettent la détermination de l’espèce.

 
Dernière modification : 21/07/2015
  • Auteur :
  • A Fraval (INRA)
pieces_broyeuses
Figure 1
papillon
Figure 2
pheromone
Figure 3
pheromone2
Figure 4
plaque-thoracique
Figure 5
pollinisation
Figure 6
corselet
Figure 7
pupe
Figure 8
pygidium
Figure 9