HYPP : encyclopédie en protection des plantesACARI
Les acariens phytophages ravageurs sont mous et de petite taille (<1 mm), ils appartiennent à l'ordre des Prostigmata et l'infraclasse Acari (Animalia, Arthropoda, Arachnida). La place de ces animaux dans le monde vivant est sommairement décrite dans le lien.
Les acariens se distinguent des araignées par leur taille mais surtout par la soudure des trois parties du corps (tête, thorax, abdomen). Les appendices de la segmentation d'origine sont les pièces buccales et les pattes (schéma). Les pièces buccales, chélicères et pédipalpes forment le capitulum séparé du reste du corps par un sillon. Le reste du corps appelé idiosome est composé du prosome (prodorsum sur la face dorsale) qui comprend les 2 premières paires de pattes et de l'opisthosome qui porte les 2 dernières. Les adultes ont quatre paires de pattes et les larves seulement trois.
Les acariens se distinguent des araignées par leur taille mais surtout par la soudure des trois parties du corps (tête, thorax, abdomen). Les appendices de la segmentation d'origine sont les pièces buccales et les pattes (schéma). Les pièces buccales, chélicères et pédipalpes forment le capitulum séparé du reste du corps par un sillon. Le reste du corps appelé idiosome est composé du prosome (prodorsum sur la face dorsale) qui comprend les 2 premières paires de pattes et de l'opisthosome qui porte les 2 dernières. Les adultes ont quatre paires de pattes et les larves seulement trois.
Les acariens ont des régimes alimentaires très variés. Certains sont hématophages (cas des tiques qui piquent les vertébrés), d'autres, détritiphages, jouent un rôle important dans le recyclage de la matière organique, certains sont des prédateurs d'insectes et d'acariens.
Les familles les plus importantes des acariens ravageurs des cultures sont les Tetranychidae, les Eriophyidae et les Tarsonemidae. Ils possèdent en commun des chélicères en forme de stylets ou de crochets, des palpes simples, un appareil respiratoire (lorsqu'il existe) interne (débouchant par des stigmates appariés, situés à la base des chélicères, du gnathosome ou aux niveaux des angles huméraux de l'opisthosome), des orifices génital et anal contigus à la face ventrale de l'opisthosome.
Le développement se fait par mues successives (schéma). La plupart des acariens sont ovipares. La reproduction est en général biparentale. Tétranyques et eriophyides entrent en diapause pendant l'hiver. Les tarsonèmes n'ont pas de forme de résistance particulière en hiver.
Les familles les plus importantes des acariens ravageurs des cultures sont les Tetranychidae, les Eriophyidae et les Tarsonemidae. Ils possèdent en commun des chélicères en forme de stylets ou de crochets, des palpes simples, un appareil respiratoire (lorsqu'il existe) interne (débouchant par des stigmates appariés, situés à la base des chélicères, du gnathosome ou aux niveaux des angles huméraux de l'opisthosome), des orifices génital et anal contigus à la face ventrale de l'opisthosome.
Le développement se fait par mues successives (schéma). La plupart des acariens sont ovipares. La reproduction est en général biparentale. Tétranyques et eriophyides entrent en diapause pendant l'hiver. Les tarsonèmes n'ont pas de forme de résistance particulière en hiver.
D'autres acariens zoophages sont des prédateurs des ravageurs des cultures.
Figure 1