• Eléments de biologie
Les diptères ont des biologies, des comportements et des cycles de développement si extraordinairement variés, particulièrement aux stades larvaires, qu'il est impossible d'en donner ici, même un bref aperçu. Ces insectes ont conquis la plupart des biotopes du milieu terrestre de surface (toutes les familles), ainsi que le milieu souterrain (ex. Psychodidae, Sphaeroceridae) et le milieu aquatique d'eau douce (ex. moustiques, chironomes, simulies). Il n'ont pas réellement pénétré dans le milieu marin, mais plusieurs centaines d'espèces sont halophiles et vivent strictement aux bords des mers et des océans, ou encore des lacs et des plans d'eau salés. Les diptères sont en majorité diurnes et fortement héliophiles, mais certains, comme les tipules et les moustiques, ont une activité crépusculaire ou nocturne.

Environ 50% des diptères sont, aux stades larvaires ou adultes, principalement saprophages, saproxylophages, coprophages, mycétophages et nécrophages, 17% seraient strictement phytophages et les diptères parasites et prédateurs (y compris les commensaux, les phorétiques, les hématophages, entre autres) représenteraient environ 28% ; les 5% restant ne rentrent dans aucune des catégories précitées. Ces pourcentages ne sont donnés qu'à titre indicatif, ils sont très difficiles à calculer car l'alimentation de la larve et de l'adulte, chez une même espèce peut être totalement différente.

L'hibernation et l'hivernation des diptères ont lieu le plus souvent au stade nymphal (nymphe ou pupe) ou larvaire, mais des adultes peuvent aussi hiverner (cas des mouches Calliphora et Pollenia, par exemple). Comme chez les lépidoptères, les nymphes peuvent être libres ou bien enfermées dans un cocon (ex. Cecidomyiidae), la pupe est une sorte de tonnelet sclérifié, constitué par le tégument du dernier stade larvaire.
Dernière modification : 07/01/2013
  • Auteur :
  • M Martinez (INRA)
JCS89_Thaumatomyia_01
Figure 1
JCS90_Scathophaga_01
Figure 2
JCS91_Sciara_01
Figure 3