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Méthodes de protection

  • En cours de culture
Dès que les premiers symptômes sont constatés en cours de culture, il convient de traiter les plantes le plus rapidement possible à l’aide d’un fongicide. (Soulignons qu'aucun fongicide n'est actuellement homologué pour cet usage en France) (e-phy). Il faut renouveler les applications après les fortes pluies et les irrigations par aspersion. Ces dernières favorisent l’extension de la maladie ; aussi seront-elles réalisées en fin de matinée, en aucun cas tard dans l’après-midi ou durant la nuit, afin d’éviter que les plantes restent humectées toute la nuit. Les cultures ne devront pas être stressées et recevront une fumure équilibrée, notamment en azote.

Dans la mesure du possible, le maximum de débris végétaux (feuilles, tiges…) seront éliminés en cours et en fin de culture.
 
  • Culture suivante 
Si la pépinière suivante a lieu au même endroit que l’année précédente, une désinfection du sol et/ou des applications préventives de fongicides seront réalisées. Dans certains pays, on se méfiera de la qualité des plants qui peuvent transmettre la maladie.

Il conviendra d’éliminer les adventices pouvant servir d’hôtes intermédiaires. De plus, on évitera de mettre en place une culture à proximité d’autres cultures sensibles, comme le poivron et l’aubergine, ou dans des régions où celles-ci ont été produites au cours des dernières années.

Il pourra être intéressant d’utiliser des densités de plantations plus faibles qui permettent une bonne aération de la végétation et un bon ressuyage de celle-ci après les pluies ou les irrigations par aspersion. Cette mesure permet aussi d’obtenir des plantes plutôt vigoureuses. Il sera préférable d’irriguer plutôt les plantes au goutte à goutte que par aspersion.

 

Des traitements fongicides devront être appliqués préventivement avec les matières actives signalées précédemment (Soulignons qu'aucun fongicide n'est actuellement homologué pour cet usage en France).

Une résistance génétique de haut niveau à S. solani a été mise en évidence il y a de nombreuses années. Issue de Lycopersicon pimpinellifolium, elle est contrôlée par le gène dominant « Sm » situé sur le chromosome 11. Ce dernier est en fait efficace vis-à-vis de l’ensemble des espèces de Stemphylium s’attaquant à la tomate. Cette résistance est particulièrement stable puisqu’elle n’a jamais été surmontée à ce jour. Elle est présence dans divers cultivars de tomate disponibles dans de nombreux pays sans être toujours signalée.


Lutte chimique : Le nombre de pesticides disponibles pour un usage donné évoluant en permanence, nous vous conseillons de toujours confirmer votre choix en consultant le site e-phy du ministère de l’agriculture et de la pêche qui est un catalogue en ligne des produits phytopharmaceutiques et de leurs usages, des matières fertilisantes et des supports de culture homologués en France. Cette remarque est également valable pour tous les produits biologiques à base de micro-organismes ou de substances naturelles.
Dernière modification : 08/12/2023
  • Auteur :
  • D Blancard (INRAe)