Flore auxiliaire ou adventice

 

L'utilisation d'une flore dite auxiliaire s'entend comme une façon soit d'attirer ou de garder sur la parcelle cultivée les insectes auxiliaires, soit de repousser et même détruire les ravageurs indésirables ou enfin de favoriser le développement de la culture envisagée par stimulation (allélopathie).

Les stratégies de culture de type "push-pull", technique de stimulo-dissuasion, sont de plus en plus utilisées en agriculture. Ces stratégies consistent à repousser un insecte ravageur d'une culture par le biais de plantes répulsives (push) et l'attirer en bordure de parcelle cultivée sur des plantes pièges (pull).

La lutte biologique par conservation repose sur un contrôle des ravageurs qui doit être assuré par des populations d'auxiliaires naturellement présentes dans la culture ou les écosystèmes voisins. Ce contrôle est basé sur la biodiversité naturelle qui s'établit sur le long terme dans la parcelle cultivée et son environnement. L'aménagement de corridors biologiques de végétation non cultivée sont appelés ainsi zones écologiques refuges.

Hormis certaines espèces ne se nourrissant pas à ce stade, les imagos des insectes auxiliaires sont souvent des consommateurs de pollen et nectar, ce qui peut-être le cas aussi d'ailleurs de certains ravageurs. La présence de plantes compagnes fournissant ces aliments de survie pour les adultes parasitoïdes est donc indispensable dans l'entourage des cultures (interrang, bandes enherbées et fleuries, haies).

Par exemple, les haies fleuries sont sources de nectar et pollen et permettent l'alimentation des adultes chez certains parasitoïdes (photo) et ce dès les premiers beaux jours de mars.

Sur le site de Vinopole, il est possible de télécharger un Guide d’Aide à la Reconnaissance des Adventices en Nouvelle-Aquitaine et Conseils pour la gestion de l’Enherbement, DÉCISOL-Flore (lien).

Dernière modification : 03/10/2024
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Figure 1
tachina-fera
Figure 2
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Figure 3