Estimer les dégâts, les dommages et la pression du bioagresseur
Cette étape permettra, lors de l'interprétation des résultats du diagnostic, de donner des clés de réflexion quant à une possible prise de décision sur la gestion des affections constatées.
Estimation des dégâts
Une estimation des dégâts peut être réalisée :
- A l'échelle de la plante :
- Nombre de feuilles, d'inflorescences et/ou de fruits affectés
- Pourcentage de surface foliaire affectée
- Stade d'évolution des symptômes
- ...
- Les paramètres à noter sont dépendants des types de symptômes et de leur localisation sur la plante.
- A l'échelle de la parcelle :
- Pourcentage de surface affectée
- Pourcentage de surface non récoltable
- ...
- Voire, à l'échelle d'un territoire
- Nombre de parcelles affectées
- ...
Evaluation de la pression du bioagresseur
L'évaluation de la pression du bioagresseur peut se faire :
- A l'échelle de la plante quand celui-ci est visible. Par exemple pour les pucerons, placer une feuille blanche rigide sous la végétation et secouer les tiges pour que les pucerons tombent dessus, puis compter les.
- A l'échelle de la parcelle à l'aide de pièges de capture plus ou moins attractifs pour les insectes ravageurs et/ou de protocoles de comptage.
- A l'échelle du territoire avec des mesures de la qualité de l'air (quantité de spores de champignons, de pucerons...)
Estimation des dommages et des pertes
L'estimation des dégâts permet une estimation des dommages voire des pertes potentielles grâce à des règles de calcul spécifiques à la plante et au type de dégâts observés. Connaître la pression du bioagresseur permet d'estimer les dégâts, et ainsi les dommages, que la culture risque de subir.
A prendre en notes :
- L'importance des dégâts et la pression du bioagresseur aux différentes échelles
- Les dommages voire les pertes possibles