Chambre humide

 

  • Principe : cette méthode consiste à placer des échantillons de plantes malades dans une ambiance humide afin de favoriser la formation de structures (ou signes) permettant de caractériser morphologiquement certains bioagresseurs.
  • Bioagresseurs recherchés : champignons et oomycètes essentiellement.
  • Organes végétaux concernés : tous les organes des plantes, même les racines qui pourront être mises en suspension dans l’eau.
  • Procédure : les échantillons de plantes malades sur lesquels la présence de champignons pathogènes est suspectée sont mis à incuber dans une enceinte humide à la température de laboratoire durant quelques jours. La taille de l’enceinte varie en fonction de la dimension des échantillons : d’une simple boite de Petri à des boites aux dimensions beaucoup plus importantes. Dans tous les cas, une à deux épaisseurs de papier de type Sopalin ou mieux encore de type papier filtre ou à germination tapissent le fond des boites et sont humidifiées afin de maintenir une humidité saturante. Par la suite, différentes structures assurant multiplication, la dispersion et la conservation des champignons peuvent se former progressivement sur les tissus altérés. Il ne reste plus qu’à suivre dans le temps leur formation à la loupe binoculaire, et à observer des structures matures au microscope photonique afin d’identifier le champignon en cause.
  • Structures observables : mycélium, conidiophores, sporodochies, acervules, pycnides, périthèces… Durée d’incubation : variable en fonction des fructifications (de 2 jours à plus plusieurs semaines).
  • Exemples de maladies : mildious, alternarioses, cercosporioses, septorioses, anthracnoses, maladies à sclérotes, etc. 

 

 
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Dernière modification : 22/06/2020
  • Auteur :
  • D Blancard (INRAe)
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Figure 1
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Figure 2