• IFPC
  • GIS-Fruits
  • INRAE
  • Ctifl

Principaux symptômes

 

 

Le principal symptôme est le "balai de sorcière", mais ils peuvent être plus variables, et globalement typiques de dérèglements hormonaux :

- légère chlorose du feuillage, puis rougissement estival et coloration automnale précoce,

- rosettes de feuilles déshydratées, cassantes et enroulées en cornet ("apple rosette"),

- blocage de la dominance apicale et départ de nombreux anticipés formant un angle très aigu (environ 15°) avec l’axe principal, à la fin de l’été,

- réduction de la taille des feuilles mais développement de celle des stipules,

- faible floraison, phyllodie (transformation des pétales blancs en organes foliaires verts), chute des fruits après la nouaison, puis retard dans le grossissement et la maturation de ceux qui sont restés accrochés,

- chevelu racinaire abondant mais grêle.

 

La maladie dite des "balais de sorcière" doit son nom à la croissance parfois anarchique de gourmands finement ramifiés, particulièrement visibles en hiver après la chute des feuilles. La prolifération du pommier n’induit pas de débourrement précoce ou tardif, et n’entraîne pas de flétrissement, chancre et réduction de vigueur importante. Les symptômes de l’AP ne s’expriment bien que sur des sujets jeunes et vigoureux, dont le métabolisme est dynamique. Ils apparaissent lors du développement juvénile ou après une sévère taille de rajeunissement. Ils peuvent être très discrets et passer inaperçus dans un verger adulte peu vigoureux, greffé sur porte-greffes de type Pajam (M9), ou conduit de façon extensive.

Golden Delicious figure parmi les variétés les plus sensibles, avec les cultivars tétraploïdes.

La présence de phytoplasmes dans l’arbre n’entraîne pas systématiquement l’apparition de symptômes. Dans ce cas, l’infection est latente et seule la vigueur de l’arbre diminue légèrement. Les risques de propagation du phytoplasme sont alors très élevés. Une maladie latente peut éventuellement s’exprimer suite à une taille sévère ou un sur-greffage. A l’inverse, les symptômes peuvent disparaître de manière plus ou moins durable mais l’arbre reste porteur du phytoplasme

Les très jeunes arbres peuvent dépérir de cette maladie.

Par ailleurs, les arbres contaminés par le phytoplasme sont plus sensibles à l’oïdium causé par Podosphaera leucotricha.

 

Ne pas confondre : Le développement des balais de sorcières peut avoir lieu lors de l’annulation du bourgeon terminal en présence d’oïdium, après une attaque d’insectes ou une application de régulateurs de croissance.

Dernière modification : 30/01/2021
Proliferation-Pommier10
Figure 1
Proliferation-Pommier5
Figure 2
Proliferation-Pommier11
Figure 3
Proliferation-Pommier2
Figure 4
Proliferation-Pommier3
Figure 5
Proliferation-Pommier6
Figure 6
Proliferation-Pommier8
Figure 7
Proliferation-Pommier9
Figure 8
Proliferation-Pommier1
Figure 9
Proliferation-Pommier4
Figure 10