• DGAL

Dysaphis aucupariae

Le puceron cendré de l'alisier

 

      Fréquence
      Agressivité
      Impact

 

 

 


Position systématique : Insecte - Homoptère - Aphididé

Hôtes habituels : Alisier torminal

Localisation sur l'hôte : Feuilles

 

  • Biologie

 

Ce puceron alterne entre un hôte primaire, l'alisier torminal, et un hôte secondaire, le plantain (Plantago lanceolata, P. media, P. major).

 

Les oeufs d'hiver sont déposés en automne à la base des bourgeons et dans les anfractuosités de l'écorce. Ils éclosent fin mars, début avril au moment du débourrement.

 

Plusieurs générations (3 à 6) se développent jusqu'en juin sur la face inférieure des feuilles. Piqueurs-suceurs, ces insectes se nourrissent en prélevant leur nourriture dans les cellules végétales à l'aide de leur rostre. Doté d'une grande fécondité (plusieurs dizaines de larves par femelle), un arbre peut être rapidement colonisé si les conditions climatiques sont favorables. Une partie des larves transportées par le vent peut coloniser les arbres alentours.

 

Au courant du mois de juin, on observe une migration vers les plantains où se succèdent également plusieurs générations. Une génération sexuée apparaît en octobre. Cette génération migre à nouveau sur alisier pour effectuer la ponte.

 

  •  Symptômes et éléments de diagnostic

 

- Coloration par plage des feuilles présentant des zones vertes, rouges et jaunes, puis, brunissement des feuilles et chute précoce (juin).

- Présence (non obligatoire) de pucerons gris ou de leurs exuvies sur la face inférieure.

 

  • Dégâts

 

Les piqûres répétées provoquent la déformation et le brunissement des feuilles qui tombent précocément. En cas de pullulation et d'attaques répétées, des dessèchements de rameaux sont observables. L'intervention d'une toxine transmise d'abord par la salive du puceron, puis véhiculée par la sève dans les rameaux n'est pas à exclure. Ainsi, lorsque l'extrémité d'un rameau est attaquée, les feuilles de la base subissent les mêmes dégâts sans l'intervention directe de pucerons.

 

L'attaque de ce puceron contribue ainsi à affaiblir l'arbre, diminuant sa résistance à des stress et le prédisposant à des atteintes de ravageurs ou pathogènes secondaires.

 

  • Confusion possible

 

D'autres pucerons, notamment Dysaphis sorbi, et des cicadelles peuvent se rencontrer sur alisier.

 

Dernière modification : 03/07/2017
  • Auteur :
  • L Nageleisen (DSF/DGAL)
DYSAAUC
Figure 1