Méthodes de protection

La propagation de cette bactérie à grande échelle est principalement liée à la circulation de matériel végétal infecté. C’est pourquoi il est fondamental d’utiliser du matériel (porte-greffes et greffons) contrôlé et accompagné par un passeport phytosanitaire européen, voire d’utiliser du matériel végétal certifié.

La sensibilité des variétés de Prunus fruitiers a été évaluée par le Ctifl. Cette sensibilité a été jugée selon l’incidence de la maladie sur les fruits sur une période de 4 saisons.

Consulter le tableau de la Figure 1.

De plus amples recherches ont été effectuées sur pêchers. Pour plus d’informations, consulter Bresson et Garcin, 2008.

La bactérie nécessite un environnement humide pour se développer. Eviter donc les irrigations non raisonnées, excessives. Eviter aussi les irrigations par aspersion en particulier celles qui mouillent le feuillage. Les plants doivent être suffisamment espacés sur la parcelle pour éviter l’apparition d’un microclimat humide.


Les sols légers (sableux) favorisent la présence de la bactérie, contrairement aux sols à texture lourde (argilo-limoneux). Ce facteur est donc à prendre en compte lors de l’installation d’une culture.


Il est possible d’effectuer des traitements préventifs avec des produits à base de cuivre afin de limiter les infections. Ces traitements sont à positionner :

• Juste avant le débourrement des pousses printanières.
• Pendant la période de chute des feuilles afin de limiter la quantité d’inoculum pour la campagne suivante.
• Après une taille.
• Après la survenue d’un accident climatique.

Néanmoins, ces produits appliqués en présence de feuillage peuvent poser des problèmes de phytotoxicité et provoquer l’apparition de lésions sur les feuilles, nouvelles portes d’entrée pour la bactérie. De plus, ces traitements sont à proscrire lors de la période de floraison.

Désinfecter les outils de taille et de greffage. Effectuer la taille par temps sec.