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Détection, mesures à prendre

 

  • Protocole d’inspection


Contrôler régulièrement la qualité sanitaire des plants en inspectant leurs collets. Examiner de 10 à 50 plants par parcelle en suivant une diagonale virtuelle. Un passage hebdomadaire est recommandé lors de la levée des jeunes plants. Par la suite et tout au long de la saison de végétation, les passages seront plus espacés mais resteront réguliers.

  • Outils de diagnostic


En cas de doutes, faire parvenir des plantules symptomatiques à un laboratoire d’analyses en mycologie forestière.


Les tests officiellement reconnus en France pour la détection de Gibberella circinata sont :

  • Le test d’amplification génétique PCR (par polymérisation en chaîne) en temps réel suivi d’un test de confirmation par PCR conventionnelle, effectués à partir de prélèvement sur graines ou sur matériel végétal.
  • La technique d’isolement du champignon suivie d’une caractérisation morphométrique.

 

  • Préconisations en cas de détection


Attention ! Ces préconisations sont énoncées à titre indicatif. En cas de contamination suspectée ou avérée, et avant toute initiative personnelle, prendre contact avec le SRAL.

Concernant la lutte chimique, selon l’OEPP, il n’existerait pas de traitement efficace pour lutter contre ce pathogène. En Afrique du Sud, les producteurs utilisent des produits contenant du tébuconazole et du propamocarbe hydrochloride. Ces matières actives sont autorisées en France mais il n’existe pas d’homologation spécifique aux productions de conifères. En outre, leur efficacité n’est pas scientifiquement validée.

Face au manque de solutions sur la lutte curative contre ce champignon, il apparaît que la destruction des lots contaminés est l’issue la plus pertinente.

Si un lot a été déclaré contaminé : ne pas utiliser les mêmes outils sur des plants symptomatiques et sur des plants apparemment sains sans les avoir désinfectés au préalable. Désinfecter l’eau d’irrigation à l’aide de chlore si le système d’irrigation est fermé.

  • Informations réglementaires complémentaires

 

Ce champignon n’est pas inscrit dans la directive européenne 2000/29/CE. Mais, la mise en oeuvre du dispositif des PPE pour ce champignon a été actée lors de la décision 2007/433/CE de la Commission Européenne. Cette décision indique que les végétaux du genre Pinus et de l’espèce Pseudotsuga menziesii destinés à la plantation, ainsi que les semences et les cônes récoltés pour l’extraction de semences, doivent être dotés d’un passeport phytosanitaire européen pour toute circulation au sein de l’Europe.

Cette décision précise que tous les végétaux qui circulent dans la Communauté ne peuvent circuler sur le territoire communautaire que s’ils sont accompagnés d’un passeport phytosanitaire et :

 

  • S’ils ont été cultivés en permanence ou depuis leur introduction dans la Communauté dans un lieu de production situé dans un État membre sur le territoire où la présence de l’organisme n’est pas connue.

ou

  • S’ils ont été cultivés en permanence ou depuis leur introduction dans la Communauté dans un lieu de production situé dans une zone exempte de l’organisme spécifié, établie par l’organisme officiel responsable d’un État membre conformément aux normes internationales pour les mesures phytosanitaires concernées.

ou

  • S’ils proviennent d’un lieu de production où aucun signe de l’organisme spécifié n’a été observé lors des inspections officielles réalisées dans les deux ans précédant le mouvement et ont été testés immédiatement avant le mouvement.
Dernière modification : 07/11/2013
  • Auteur :
  • . GIE-FPSO (GIE)