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Description, éléments de biologie

 

Les adultes de Bemisia tabaci sont des individus ailés, d’1 mm de long, au corps jaune et aux ailes blanches cireuses. Les accouplements débutent dès les 24 à 48 heures suivant l’émergence. Le nombre d’œufs pondus par femelle varie selon la culture. Sur poinsettias, une femelle pond de 60 à 100 œufs.

 

Les œufs ne mesurent que 0,25 mm de long, ils sont allongés et ont une couleur jaunâtre qui vire au brun. Ils sont pondus en cercle et insérés dans les tissus végétaux par un pédicelle qui permet les échanges d’eau avec la feuille. Ensuite, quatre stades larvaires se succèdent. Seules les larves du 1er stade sont mobiles.

Celles-ci mesurent 0,25 mm, sont ovales, aplaties et de couleur translucide. Les autres larves n’ont plus de pattes, gardent la même forme mais grossissent. Les larves du 4e stade changent de forme et sont nommées pupariums. Un puparium mesure 0,7 mm de diamètre et a une couleur jaune transparent. Ces aleurodes (œufs, larves et adultes) restent principalement à la face inférieure des feuilles qu’ils piquent afin de se nourrir. Ils se répartissent sur toute la plante. Ils se déplacent peu, principalement pendant la journée.


Leur développement et leur activité est fonction de la température. Les températures idéales se situent autour de 25-30 °C. En dessous de 16 °C, les insectes se développent très lentement et des températures inférieures à 9 °C provoquent une forte mortalité des populations. Une dizaine de générations se développent chaque année.

B. tabaci est apparu dans les serres après l’aleurode des serres Trialeurodes vaporariorum. A première vue, ces deux aleurodes sont très ressemblants mais les critères listés dans le tableau 1 permettent de les distinguer.

 


Tableau 1 : Critères de distinction entre Bemisia tabaci et Trialeurodes vaporariorum.(Figure 2)

 

Enfin, au sein de l’espèce Bemisia tabaci, les chercheurs ont distingué plusieurs biotypes. En France, il existerait le biotype B, parfois nommé dans la littérature Bemisia argentifolii, ainsi que le biotype Q. Le biotype Q se développe plus rapidement et il est plus résistant encore aux produits chimiques. D’ailleurs, en France il aurait supplanté le biotype B depuis déjà plusieurs années (Burlat, 2006). Ces différents biotypes ne sont pas distinguables à l’œil nu mais grâce à des tests génétiques.

Dernière modification : 07/11/2013
  • Auteur :
  • . GIE-FPSO (GIE)
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