Biologie
Oïdium de la vigne
Le champignon se conserve durant l’hiver grâce à des organes de conservation, des cléistocèces (figures 1 à 3), et/ou de son mycélium se maintenant dans les écailles des bourgeons dormants.
Les contaminations primaires sont issues de spores (ascospores) libérées des cléistothèces conservés dans les écorces ; elles affectent d’abord les feuilles les plus basses. Le mycélium présent dans les écailles peut aussi contaminer directement et entièrement les jeunes pousses.
Rapidement le champignon produit un feutrage blanc constitué notamment de nombreuses spores (figures 4 à 6) dispersées par le vent et assurant d'autres contaminations tout au long de la saison.
En savoir plus
Ce champignon fut la première maladie d’origine américaine introduite en Europe (1845) et elle a longtemps été appelé « la maladie de la vigne ». Il est aujourd’hui présent dans tous les vignobles.
Pour savoir précocement quand les conditions climatiques sont favorables au développement de l’oïdium de la vigne, certains viticulteurs plantent en bout de rang des rosiers. L’apparition des premières taches d’oïdium sur les rosiers précède celles de l’oïdium sur la vigne, et constitue donc une alerte.
Il existe des cépages tolérants à l’oïdium (obtentions INRA).