Bactrocera oleae
Biologie du ravageur


- Hôtes du ravageur :

Dans la nature, Bactrocera oleae ne se développe que sur l'olivier (et sa forme sauvage, l'oléastre).


- Cycle de développement :

L'espèce présente 2 à 3 générations par an (3 la plupart du temps au Portugal, par exemple). L'hiver est passé à l'état d'adultes et de pupes.

En fait, l'identification de générations est difficile. La mouche a un développement continuel, interrompu soit du fait de l'hiver pour les populations vivant dans le nord du bassin Méditerranéen (sud de la France, par exemple), soit successivement en hiver et en été aux latitudes moyennes, soit interrompu seulement en été dans le sud du bassin méditerranéen. La présence de fruits convenables pour la ponte joue également un grand rôle sur l'importance des populations de la mouche de l'olive.

En hiver et au printemps (au Portugal), au printemps et au début de l'été (plus au nord), les olives de l'année précédente sont tombées et les nouvelles ne sont pas encore formées. C'est la "période blanche", pendant laquelle il y a surtout des adultes. L'effectif de ces adultes, sortant d'hivernation, est lié à la mortalité subie durant cette période et détermine l'effectif de la 1ère génération, qui est susceptible d'attaquer les olives. La mouche de l'olive se développe difficilement dans les zones sèches.

La longévité de adulte dépasse 6 mois. L'oviposition dure 25 à 30 jours, avec une possibilité d'interruption pendant 5 à 6 mois. La fécondité est de plusieurs centaines d'oeufs. L'oeuf est pondu sous l'épiderme du fruit. Il éclôt au bout de 2 à 4 jours au printemps et de 10 à 16 jours en hiver. La larve se développe en 9 à 14 jours, selon la température. Elle vit en endophyte et consomme la chair de l'olive (figure 1). La nymphose dure entre 10 et 14 jours à 25°C mais 3 mois si la température est proche du seuil inférieur. Elle a lieu dans le sol.

 
Bactrocera_oleae_5
Figure 1