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Biologie et cycle de développement

L’orobanche rameuse (Orobanche ramosa) parasite exclusivement les racines des plantes dicotylédones comme le tabac mais n’est pas spécifique de cette espèce. Plante sans racine et sans chlorophylle, elle est totalement dépendante de son hôte pour son alimentation.

La levée de dormance des graines est liée à la production d’exsudats racinaires de la plante hôte.
Difficile à détecter au début de son cycle, le parasite se manifeste en plein été par l’apparition de la partie émergée qui consiste en plusieurs hampes florales de quinze à quarante centimètres de hauteur. Ces hampes florales portent des fleurs de couleur bleu pâle à bleu violacé.

Le taux de multiplication du parasite est très important (600 à 800 graines par fleur) et les graines sont très petites (350 à 450 µm de long).

Où est-elle présente aujourd’hui ?
L’orobanche a été signalée dans beaucoup de départements producteurs de tabac même si le degré d’infestation varie d’une région à l’autre (la carte de répartition est consultable sur le lien suivant : Tela Botanica). A l’heure actuelle, pratiquement toutes les coopératives tabacoles sont concernées par ce fléau.

Comment freîner son extension
A partir des différentes études conduites par l’ANITTA en collaboration avec les coopératives tabacoles et l’Université Pierre et Marie CURIE, un certain nombre de paramètres ont pu être identifiés pour freiner l’extension de l’orobanche. Ces mesures sont, soit d’ordre préventif dans le cas de foyers détectés sur des parcelles proches, soit d’ordre curatif dans le cas de présence avérée du parasite sur la parcelle.
Des zones d’ombres existent encore, les travaux continuent et apporteront dans les années à venir d’autres informations essentielles dans la gestion de la lutte.

Dernière modification : 05/02/2013
  • Auteur :
  • D Blancard (INRAe)
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