Didymella lycopersici (Chancre à Didymella, "pied noir")
Didymella lycopersici, champignon capable d'affecter notamment le poivron et l'aubergine, peut sévir sur tomate surtout en plein champs dans les jardins d'amateurs et dans quelques exploitations intensives, notamment en Bretagne. A noter qu'il peut également être présent sous abri. S'il n'est pas fréquent sur cette culture, il peut être ponctuellement dommageable si les conditions agroculturales et climatiques présentes lui sont favorables. Une fois installé dans une parcelle, il est difficile à éliminer.
La Tige est l'organe de prédilection de ce champignon. Il est capable de l'infecter par l'intermédiaire des nombreuses blessures d'effeuillage. Il affecte également sa partie basse, occasionnant sur le cortex des lésions humides brunâtres à noires ceinturant progressivement le pied des plantes malades (figure 1), ce qui explique que l'on donne à ce symptôme l'appellation de « pied noir de la tomate » (Didymella foot rot). De plus, ses attaques à cet endroit de la tige pourraient être expliquées par une pénétration via les cicatrices cotylédonaires. Ajoutons que les tissus vasculaires sous-jacents prennent eux aussi une teinte brunâtre (figure 2).
À ce stade, des feuilles basses peuvent jaunir, flétrir et se nécroser, et les plantes mourir. Des structures globuleuses, brunâtres à noires, se forment dans les tissus lésés : ce sont souvent les pycnides de l'anamorphe de ce champignon (figures 3 et 4). Elles ne devront pas être confondues avec les trichomes glandulaires brun foncé présents sur les tiges de la tomate.
Signalons que D. lycopersici provoque d'autres symptômes sur les Feuilles et les Fruits de la tomate.
Pour des informations complémentaires sur ce champignon, vous pouvez consulter la fiche Didymella lycopersici.
La Tige est l'organe de prédilection de ce champignon. Il est capable de l'infecter par l'intermédiaire des nombreuses blessures d'effeuillage. Il affecte également sa partie basse, occasionnant sur le cortex des lésions humides brunâtres à noires ceinturant progressivement le pied des plantes malades (figure 1), ce qui explique que l'on donne à ce symptôme l'appellation de « pied noir de la tomate » (Didymella foot rot). De plus, ses attaques à cet endroit de la tige pourraient être expliquées par une pénétration via les cicatrices cotylédonaires. Ajoutons que les tissus vasculaires sous-jacents prennent eux aussi une teinte brunâtre (figure 2).
À ce stade, des feuilles basses peuvent jaunir, flétrir et se nécroser, et les plantes mourir. Des structures globuleuses, brunâtres à noires, se forment dans les tissus lésés : ce sont souvent les pycnides de l'anamorphe de ce champignon (figures 3 et 4). Elles ne devront pas être confondues avec les trichomes glandulaires brun foncé présents sur les tiges de la tomate.
Signalons que D. lycopersici provoque d'autres symptômes sur les Feuilles et les Fruits de la tomate.
Pour des informations complémentaires sur ce champignon, vous pouvez consulter la fiche Didymella lycopersici.