Champignons affectant aussi les autres organes aériens
Divers champignons peuvent être à l'origine de taches et altérations plutôt étendues évoluant progressivement en pourriture. Il s'agit de Didymella lycopersici, d'Alternaria tomatophila, de Botrytis cinerea, de Sclerotinia sclerotiorum et de Athelia rolfsii (Sclerotium rolfsii) dont les symptômes qu'ils provoquent sur fruits sont présentés dans le tableau suivant.
Quelques caractéristiques des champignons occasionnant des symptômes sur fruits,
mais aussi sur d'autres organes de la tomate
mais aussi sur d'autres organes de la tomate
Champignons | Symptômes |
Didymella lycopersisci | Une lésion brunâtre et circulaire s'étend assez rapidement à partir de la cicatrice pédonculaire. Les tissus ont tendance à s'effondrer légèrement et à noircir, du fait de la colonisation de la chair par le mycélium mélanisé du champignon et par la formation de nombreuses fructifications -figure 1) (voir aussi le chapitre Taches sur feuilles). |
Alternaria tomtophila | De larges lésions circulaires concaves, à la texture plutôt dure et à la cuticule parfois plissée, se forment au niveau de la cicatrice pédonculaire de fruits verts ou mûrs. Le champignon colonise d'abord les sépales et/ou la cicatrice pédonculaire qui prennent progressivement une coloration noirâtre (figure 2). Par la suite, il gagne le fruit et l'envahit. Des lésions apparaissent parfois sur le côté des fruits (voir le chapitre Taches sur feuilles). |
Botrytis cinerea | De larges taches évoluant en pourriture se forment au niveau de la cicatrice pédonculaire, souvent à partir des sépales (figure 3), ou à d'autres endroits des fruits, à partir de blessures ou des restes de pièces florales. Elles sont blanchâtres et leur consistance est molle. La pellicule finit par se fendre au centre des lésions (voir aussi le chapitre Taches sur feuilles). |
Sclerotinia sclerotiorum | Les fruits (figure 4), comme les folioles, sont aussi atteints par une pourriture humide et molle à l'origine de la liquéfaction des premiers et de la désagrégation des secondes (voir aussi le chapitre Altérations de la tige). |
Athelia rolfsii | Des lésions translucides naissent sur les parties des fruits au contact du sol. Elles évoluent rapidement en une pourriture humide et molle entraînant un effondrement des tissus (figure 5). L'épiderme plissé finit par se fendre (voir aussi page 287). |