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Candidatus Phytoplasma solani

(Stolbur)

En France, les premiers symptômes de stolbur apparaissent souvent fin juillet et courant août et affectent essentiellement les organes jeunes et en croissance. Les folioles déjà formées prennent une teinte vert jaune (figures 1 et 2), celles nouvellement formées sont plus jaunes et de taille réduite ou parfois anthocyanées (figure 3). Elles ont tendance à s'enrouler, à s'incurver vers le haut du limbe, ce qui contribue à donner aux plantes un aspect particulier. Les jeunes pousses, souvent plus nombreuses et aux fleurs érigées, présentent une croissance réduite et des entrenoeuds parfois plus courts, conférant aux plantes un port buissonnant.

Lorsqu'elles sont présentes, les fleurs sont particulièrement affectées. Elles sont le plus souvent stériles et révèlent toutes sortes d'anomalies (figures 4 à 6) : taille réduite, coloration verte (virescence) et aspect foliacé des pétales (phylodie), taille disproportionnée des sépales qui peuvent parfois rester soudés et entraîner une hypertrophie du calice (big bud).

Les rares fruits formés ont un pédoncule épais, croissent lentement, sont durs et mal colorés.

Le stolbur, occasionné en France par Candidatus Phytoplasma solani, sévit en plein champ, exceptionnellement sous abri, dans ce cas sur des plantes situées à proximité des ouvrants. D'autres espèces de phytoplasmes s'attaquent à la tomate dans le monde, provoquant des symptômes souvent comparables.

Des confusions de diagnostic peuvent avoir lieu, tout particulièrement avec les Begomovirus et en particulier le virus des feuilles jaunes en cuillère (TYLCV). Pour identifier le stolbur avec certitude, nous vous suggérons de focaliser votre attention sur les fleurs : les anomalies qu'elles révèlent sont très caractéristiques de cette maladie. Par ailleurs, n'oubliez pas que les plantes malades sont réparties au hasard dans les cultures de plein champ et plutôt en foyer près des ouvertures dans les abris.

Pour des informations complémentaires sur les phytoplasmes, vous pouvez consulter la fiche Candidatus Phytoplasma solani.

Dernière modification : 13/06/2013
  • Auteur :
  • D Blancard (INRAe)
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Figure 1
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Figure 2
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Figure 3
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Figure 4
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Figure 5
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Figure 6