• Ecophyto
  • Logo-Cirad
  • RITA
  • Logo-CA
  • FREDON
  • LPA-COCONI

Pseudoidium neolycopersici (L. Kiss) L. Kiss

 

Oïdium de la tomate

 


 

 Généralités

  • Champignon foliaire d'extension mondiale plutôt récente dans de nombreux pays du monde (depuis plus de deux décennies)  :  Europe, Afrique, nord et sud du continent américain,  Asie. 
  • Maladie observée aussi bien en plein champ que sous abris.

 

  • Famille(s) botanique(s) sensible(s) 
Solanacées

 

  • Zones de production affectées :

 

  • Organes attaqués 
Feuilles Tiges

  


Symptômes et signes

  • Symptômes :
    • Taches poudreuses et blanches plutôt localisées à la face supérieure des folioles de tomate (figures 1 à 4).
    • Les tissus touchés deviennent chlorotiques, brunissent localement et finissent par se nécroser.
    • Le limbe entier peut être recouvert par le réseau mycélien du champignon et certaines folioles jaunissent et se nécrosent entièrement (figures 5 et 6). Parfois le champignon ne se développe que sur les nervures (figure 7).
    • Des taches comparables peuvent être observées sur la tige, pédoncules. Les fruits ne semblent pas affectés, par contre on observe sa sporulation sur les sépales..
  • Signes : feutrage  constitué d'un réseau mycélien surmonté de nombreux conidiophores produisant des conidies hyalines isolées ou parfois en pseudo-chaînes de 4 à 6 spores lorsque l'humidité relative est élevée.
  • Confusions possibles

Biologie

  • Conservation : nombreux hôtes alternatfs cultivés ou non (plusieurs Solanacées et Cucurbitacées, etc.), peut être ses cléistothèces globuleux qui ne semblent pas avoir été observés sur le terrain.
  • Infection : les conidies germent en quelques heures et pénètrent directement dans les cellules épidermiques.
  • Sporulation :  production sur les taches d'un très grand nombre de conidiophores et de conidies (figures 8 et 9) en quelques heures.
  • Dissémination : par le vent, les courants d'air dans les abris, accessoirement par les éclaboussures d'eau, les vêtements des ouvriers.
  • Conditions favorables : affectionne les ambiances humides et chaudes, notamment les hygrométries égales ou inférieures à 80 % d'humidité ; au-dessus, son développement se réduit graduellement. Les hygrométries excessives entraîneraient une réduction de la gravité de la maladie. Les fumures excessives en azote sensibiliseraient les tissus foliaires.  

Protection 

  • Utiliser des variétés résistantes.
  • Réaliser des rotation culturales de deux à trois années.
  • Assurer une fumure équilibrée aux plantes.
  • Utiliser des plants sains.
  • Choisir judicieusement l’emplacement de la future parcelle afin qu’elle soit située dans un endroit assez aéré et ensoleillé. Eviter la proximité des parcelles déjà affectées.
  • Eliminer les mauvaises herbes de la parcelle et ses abords, celles-ci  pouvant servir de plantes relais au champignon parasite.
  • Réaliser un vide sanitaire sous abris ainsi qu'un lavage, voire une désinfection des surfaces.
  • Eviter les trop fortes densités de plantation afin de favoriser l'aération  et l'ensoleillement du feuillage.
  • Eliminer assez rapidement les résidus végétaux, en cours de culture à la suite des différentes opérations culturales, et en fin de culture après l’arrachage des plantes. Ils devront être détruits ou enfouis profondément.
  • Si besoin, pulvériser des fongicides en tenant compte des usages autorisés (e-phy).
Dernière modification : 12/01/2021
  • Auteur :
  • D Blancard (INRAe)
Pseudoidium5
Figure 1
Pseudoidium2
Figure 2
Pseudoidium6
Figure 3
Pseudooidium-tomate4
Figure 4
Pseudoidium1
Figure 5
Pseudoidium9
Figure 6
Pseudoidium10
Figure 7