Cultures : Identifier, connaître, contrôler
Tanatephorus cucumeris
(anamorphe Rhizoctonia solani)
Rhizoctone brun
| Transmissible par les semences | Non |
| Présence en France | Oui |
| Statut réglementaire UE | Organisme non réglementé |
| Code OEPP | RHIZSO |
- Biologie
Rhizoctonia solani, la forme asexuée de Thanatphorus cucumeris, s’attaque à de nombreuses plantes cultivées (betterave, maïs, pomme de terre, carotte, haricot…), ainsi que des adventices (chénopode, chiendent, pissenlit, ray-grass…). Il est réparti en différentes souches ayant des spectres d’hôtes différents.
Ce champignon se conserve sous forme de sclérotes dans le sol, qui produisent un mycélium. Celui-ci s’attaque à la surface de la racine puis y pénètre progressivement en provoquant sa pourriture.
- Symptômes
Au champ, présence de zone circulaire de plants flétris voire avec un feuillage nécrosé.
Sur racines, présence de pourriture brune plus ou moins profonde.
- Confusions possibles
Flétrissement du feuillage provoqué par d'autres champignons du sol.
- Répartition géographique
La maladie est présente en France.
- Transmission
Organisme non transmis par les semences.
- Statut réglementaire
Organisme non réglementé en France.
Si organisme réglementé à l'export, voir exigences du pays destinataire (inspection culture et/ou analyse des semences).
- Mesures de gestion du risque et moyens de maîtrise
- avant mise en place : semer précocement
- en cours de culture : nettoyer le matériel agricole à l’eau en sortant d’une parcelle contaminée, maintenir la parcelle propre en désherbant, gérer l’irrigation au plus près du besoin des plantes en limitant le fractionnement des apports (éviter les stress hydriques et l’excès d’eau)
- pour la culture suivante : pratiquer des rotations en évitant les plantes hôtes (laisser idéalement 6 ans entre 2 cultures hôtes), limiter les résidus culturaux, favoriser leur dégradation (les broyer finement et les incorporer superficiellement
- Mesures réglementaires
Aucune