Méthodes de protection
Les chenilles et les œufs sont parasités par différents Hyménoptères et Diptères et consommés par des prédateurs (chrysopes coccinelles, Anthocorides, forficules). Les chenilles sont également sensibles à un trichogramme, un Chalcidien ectoparasite Colchoclypeus floreus (Eulophidae) et à des mycoses. Les passereaux, en particulier les mésanges, recherchent les larves hivernantes. Les niveaux de population sont maintenus naturellement à des niveaux tolérables lorsque la croissance annuelle est réduite. Il faut s’assurer, par examen des larves ou par piégeage spécifique, que l’on est en présence de la tordeuse de la pelure (Capua).
L’évaluation du risque se fait à différentes périodes:
- Avant la récolte, par observations de mille fruits, vingt par exposition sur cinquante arbres. Ce contrôle permet de connaître le potentiel d’infestation pour l’année suivante. Les dégâts de la première et de la deuxième génération ayant un aspect différent, on peut connaître à quel moment, la protection a présenté des lacunes. Le seuil est de 1% de fruits atteints : l’intervention est à prévoir au printemps suivant.
- Au printemps, il faut observer cinq cents bouquets floraux répartis sur cinquante arbres aux stades D-E et G. Si le seuil de 5% d’organes atteints est dépassé, il faut intervenir avec un R.C.I. avant la nymphose, au stade G-H du pommier. Eventuellement il peut être répété dix à douze jours plus tard en cas de forte infestation.
- Si le piège sexuel est utilisé, le seuil est de quarante prises en trois relevés successifs. L’intervention est immédiate en cas de dépassement de ce seuil. La protection doit être gérée en tenant compte de la lutte contre le carpocapse.